
Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé, hier, une réunion du gouvernement, consacrée à l’examen de la question de l’amélioration de l’exploitation des services aériens, conformément aux objectifs de développement économique du pays, en exécution des directives du président de la République.
Par ailleurs, et dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des grands projets stratégiques et structurants décidés par le président de la République, le gouvernement a entendu une communication sur l’état d’avancement du projet de mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, qui a permis de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ce projet d’envergure, selon les échéances établies, compte tenu de son rôle dans la valorisation des ressources minières nationales et de sa contribution attendue à la diversification de l’économie nationale. Ce projet structurant, qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie des pouvoirs publics afférente à la concrétisation des projets structurants, et qui revêt un caractère stratégique pour le pays par son potentiel minier exploitable estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170.000 tonnes de concentré de zinc, entrera en exploitation dès octobre 2026. D’ailleurs, le chiffre démontre si bien l’importance de ce projet, qui permettra la réduction de la facture d’importation via la satisfaction du besoin national, notamment l’augmentation des recettes en monnaies devises par l’exportation de l’excédent de la production. Entre autres, ce projet de grande envergure engendrera des débouchés pour les universitaires diplômés et ceux de la formation professionnelle, par la création de près de 700 postes d’emploi directs, en plus de l’impact sur le développement économique de la région, outre l’aspect environnemental qui répond aux exigences et aux spécificités de la nature du gisement.
Renforcement du cadre réglementaire régissant la circulation routière
Compte tenu de la gravité de la problématique de la sécurité routière et de son impact bouleversant sur le quotidien du citoyen, et suite à l’instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif relatif au renforcement du cadre règlementaire régissant la circulation routière, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens.
Ce dernier vise la mobilisation de tous les moyens techniques, humains, matériels, juridiques et informationnels, pour réduire la fréquence des accidents sur nos routes, mettant en avant une action corrective contenant des mesures avec effet immédiat, et d’autres inscrites dans la durée, afin de cerner davantage les facteurs qui sont à l’origine des accidents routiers et d’en réduire d’autres, dans le cadre d’une approche d’intervention multisectorielle.
Ainsi, les pouvoirs publics, en prenant la mesure de la problématique de la sécurité routière sous ses multiples facettes, ont mis un cadre juridique qui compte tous les aspects liés à la sécurité routière et à la protection des biens et des personnes.
Réforme de la gouvernance des finances publiques
La réunion s’est penchée également sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du système intégré de gestion budgétaire et comptable (SIGB). Considéré comme l’un des axes majeurs de la réforme de la gouvernance des finances publiques décidée par le président de la République, ce système intégré permettra de mettre en place une comptabilité tridimensionnelle qui fera ressortir clairement les flux financiers, et, partant, permettre la vérification de la conformité des opérations réalisées des autorisations accordées par le Parlement.
Le SIGB englobe également un système de comptabilité générale permettant de refléter une image fiable sur les biens et la situation financière de l’État, ainsi que la comptabilité analytique des coûts.
Ainsi, la réforme de la gouvernance du budget implique la rationalisation des moyens, la maîtrise de la cadence et le niveau de dépenses, l’usage optimal des ressources disponibles et la bonne gestion des projets, chose qui permettra d’atteindre les objectifs d’efficacité et la faisabilité des deniers publics, ainsi que la veille sur la qualité de l’effort consenti.
Kafia Ait Allouache