Le vice-président du Conseil de la nation, chargé des relations extérieures, Mohamed Réda Ousahla, a reçu, hier à Alger, le président de la Chambre des représentants de la République de Colombie, Jaime Raul Salamanca Torres, et la délégation l’accompagnant, pour discuter des moyens de promouvoir la coopération bilatérale, a indiqué un communiqué de la chambre haute du Parlement. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont mis en avant «la qualité des relations historiques entre les deux pays», soulignant «leur volonté d’intensifier le travail afin de hisser la coopération bilatérale à des niveaux supérieurs». À cette occasion, les deux parties ont passé en revue «l’état des relations bilatérales et les moyens de les renforcer, ainsi que les opportunités de développement de la coopération dans divers domaines, au mieux des intérêts et des aspirations des deux peuples amis», ajoute la même source. Dans le même sillage, les deux parties ont souligné «la volonté des dirigeants des deux pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et son homologue colombien, M. Gustavo Petro, de promouvoir les relations bilatérales vers des horizons plus larges et de les activer dans tous les domaines, contribuant ainsi à renforcer les liens d’amitié entre les deux pays». Au volet international, le vice-président du Conseil de la nation a évoqué «la politique du deux poids, deux mesures dans le traitement des questions humanitaires», précisant que «le principe de respect de la souveraineté nationale et de non-ingérence dans les affaires intérieures des États constitue l’une des bases de la politique étrangère de l’Algérie, qui ne permet aucune atteinte à sa souveraineté et à sa dignité». Il a, par là même, rappelé «la position officielle de la République de Colombie en faveur de la cause palestinienne et des droits des peuples à l’autodétermination», appelant à «l’intensification des efforts pour permettre à la Palestine d’établir son État indépendant, avec El-Qods comme capitale», et à «la mise en œuvre des résolutions onusiennes relatives au droit du peuple sahraoui à l’organisation du référendum d’autodétermination». Pour sa part, M. Torres a mis en évidence l’importante des relations algéro-colombiennes et le rôle de la diplomatie parlementaire, parallèlement à la diplomatie officielle, affichant «la volonté sincère de son pays de promouvoir les relations bilatérales dans tous les domaines». Il a, dans ce cadre, adressé une invitation à visiter la Colombie, pour «prendre connaissance de l’expérience politique colombienne et examiner les moyens de promouvoir les opportunités de coopération entre les deux pays», conclut le communiqué.
R. N.
