
L’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) salue la décision du président de la République appelant à la régularisation de la situation des importateurs non agréés, communément appelés «commerçants de cabas».
Dans un communiqué rendu public, l’ANCA affirme que cette mesure, qui prévoit la mise en place de mécanismes clairs encadrant leur activité, ainsi que l’élaboration d’une liste des produits autorisés à l’importation, représente une avancée importante vers l’intégration de ces acteurs dans le tissu économique formel.
L’Association précise que cette initiative offrira à ces commerçants, une source de revenus légale, les prémunira contre les sanctions et les saisies, tout en contribuant à la réduction du poids du marché informel, un fléau, selon l’ANCA, qui affaiblit les finances publiques, freine l’investissement et compromet les conditions d’une concurrence loyale.
L’ANCA estime, en outre, que cette orientation stratégique constitue une véritable opportunité pour encourager l’engagement des jeunes dans l’économie réelle, notamment à travers les statuts d’auto-entrepreneur, la création de microentreprises ou le développement de start-up.
Dans cette dynamique, l’Association appelle les autorités locales, et en particulier les responsables communaux, à s’impliquer activement, en mettant à disposition les locaux inexploités et les espaces commerciaux laissés à l’abandon.
Une telle démarche, souligne l’ANCA, offrirait à la jeunesse des opportunités concrètes d’exercer leurs activités commerciales et artisanales dans un cadre légal. Elle permettrait ainsi de les soustraire au chômage et aux risques sociaux qui en découlent, tout en leur donnant les moyens de devenir des acteurs à part entière du développement local, un pilier fondamental de toute relance économique durable.
À travers ce message, l’ANCA réaffirme son engagement en faveur d’une économie plus inclusive, plus équilibrée et fondée sur l’intégration de toutes les forces vives du pays.
K. H.