« les opérations militaires dépassèrent la simple activité de répression. Il y eut dans cette région une véritable guerre contre des civils très faiblement armés qui dura jusqu’au 24 mai. .. Répression impitoyable. Les exécutions… ont été nombreuses, généralement sans distinction entre populations armées ou civils désarmés. Les cadavres, … sont généralement abandonnés, sans déclaration. En plusieurs endroits, des milices européennes ont rejoint l’action des militaires.»
Les massacres du 8 Mai 1945 selon les lois et les chartes internationales”
Aux termes de l’article 212-1 du code pénal français, sont considérés comme des crimes contre l’humanité : «la déportation (...) ou la pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, d’enlèvements de personnes suivis de leur disparition, la torture ou d’actes inhumains inspirés par des motifs politiques (...) organisés en vertu d’un plan concerté à l’encontre d’une population civile». Cette qualification n’a pas été employée par les officiels français, alors qu’elle est «parfaitement adéquate» aux pratiques de l’armée française pendant la guerre d’Algérie et aux crimes commis antérieurement à partir du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata, relèvent des historiens français.