
L’Algérie tient son cap, malgré les incertitudes mondiales. Le FMI prévoit une croissance du PIB de 4,2 % en 2025.
L’excédent du compte courant devrait atteindre 3,8% du PIB, tandis que les réserves de change ont dépassé les 69 milliards de dollars fin 2024. Il s’agit là de leur plus haut niveau depuis près d’une décennie, selon la Banque d’Algérie et la Banque mondiale.
Dans l’Algérie de 2025, l’ère des bâtisseurs est en marche. Le pays avance à pas sûrs vers le développement. Il s’impose et impose le respect. En six années d’action, de redressement et de souveraineté assumée, l’Algérie a accompli des pas de géant malgré d’innombrables difficultés. En effet, depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’État, le pays a retrouvé sa cohérence, son cap et sa voix.
Le Président opère une transformation profonde, appuyée sur une vision moderne résolument tournée vers l’avenir. Malgré cette réussite, certains cercles, arc-boutés sur une nostalgie stérile de la défiance et de la haine, refusent de voir ce qui saute aux yeux : l’Algérie s’est métamorphosée. Ils ne contestent pas pour proposer, mais pour pervertir des réalités, bloquer les actions et, au besoin, saboter les projets. Leur modus operandi est connu : nier les progrès, discréditer les réformes, dénigrer toute réussite nationale. Ce n’est plus de l’opposition, c’est une stratégie de nuisance.
Un rejet systémique qui prend le pas sur le raisonnement et supplante l’intérêt national. Ces manœuvres obscures soulèvent une interrogation brûlante : quels intérêts défendent-ils réellement, et sur ordre de qui agissent-ils ? Le traitement réservé à la nouvelle loi minière illustre parfaitement cette démarche. Sans avoir étudié le texte, sans en comprendre les mécanismes, ni la portée stratégique, ces opposants l’ont immédiatement présentée comme un «bradage» des ressources nationales.
On est allé jusqu’à suggérer une pétition sans fondement contre cette loi. Cette action ne vise-t-elle pas à freiner un outil stratégique conçu pour sécuriser les intérêts du pays tout en attirant les investissements structurants ? Il est permis de conclure que certains cercles préfèrent l’immobilisme à la souveraineté assumée.
Mais l’Algérie n’attend plus de vaines validations. Elle démontre, chiffres à l’appui, ce dont elle est capable d’accomplir. Entre 2020 et 2024, les exportations hors hydrocarbures ont été multipliées par 5, atteignant plus de 7 milliards de dollars.
Dans l’agriculture, la progression est tout aussi marquante : les exportations agricoles sont passées de 50 à 250 millions de dollars, et la production nationale a dépassé les 38 milliards de dollars en 2024. La pomme de terre, les dattes et d’autres produits du terroir conquièrent désormais les marchés africains et européens. Parallèlement, la production céréalière a dépassé les 41 millions de quintaux, soutenue par une politique visant à atteindre l’autonomie en blé dur grâce à la mise en valeur des terres sahariennes, la mécanisation et l’irrigation localisée. L’Algérie ne vise plus seulement l’autosuffisance, elle bâtit une véritable souveraineté alimentaire. Dans le secteur stratégique de l’énergie, Sonatrach renforce des partenariats équilibrés avec l’Italie, l’Allemagne ou encore la Chine, tout en protégeant la souveraineté nationale. Le projet «Solar 1000 MW» illustre cette volonté de diversification.
Sur le plan macroéconomique, les résultats sont à la hauteur des ambitions. Le FMI prévoit une croissance du PIB de 4,2% en 2025. L’excédent du compte courant devrait atteindre 3,8% du PIB, tandis que les réserves de change ont dépassé les 69 milliards de dollars fin 2024. Il s’agit là de leur plus haut niveau depuis près d’une décennie, selon la Banque d’Algérie et la Banque mondiale.
L’Algérie tient son cap, malgré les incertitudes mondiales.
Cette dynamique repose aussi sur un redéploiement social fort. Le pouvoir d’achat des citoyens a été renforcé par une série de mesures : hausse du SNMG à 20 000 DA, exonération de l’IRG pour les bas salaires, revalorisation des retraites, intégration massive de contractuels, et adoption de statuts spécifiques pour les secteurs de la santé et de l’éducation.
Pour la première fois, le congé de maternité a été étendu à cinq mois pleins, avec une indemnisation complète de 150 jours, voire 165 jours en cas de handicap ou maladie grave de l’enfant.
La jeunesse n’est pas oubliée. Une allocation chômage de 13 000 DA qui est passée à 15 000 DA a été mise en place pour les primo-demandeurs d’emploi, un geste social inédit dans la région.
La numérisation de l’administration a, quant à elle, rapproché les services publics des citoyens et assaini la bureaucratie. L’économie est désormais portée par l’investissement privé, facilitée par le guichet unique, la simplification des démarches et le soutien massif aux start-up via Algeria Venture.
Concernant le logement, il est indéniable que les réalisations de l’Algérie sont gigantesques. Pour 2025, il est prévu la réalisation de 235 000 logements et la poursuite des programmes restants qui totalisent 965 833 unités de différentes formules.
Pas besoin de rappeler le lancement du programme de l’AADL3 ni la feuille de route élaborée pour la construction de deux millions de logements sur les cinq prochaines années. Concernant la période 2020-2024, pas moins de 1,7 million de logements ont été distribués.
Dans les domaines de la santé et de l’éducation, les avancées sont notables : de nouveaux CHU voient le jour, les salaires des enseignants et du personnel médical sont revalorisés, et de nouvelles filières universitaires s’ouvrent en cybersécurité, intelligence artificielle, biotechnologies... Une génération d’ingénieurs et de chercheurs se forme, prête à répondre aux défis nationaux.
Sur le plan diplomatique, l’Algérie assume pleinement sa voix souveraine et indépendante. Elle reste fidèle au principe du non-alignement, entretenant des relations équilibrées avec la Chine, les États-Unis, la Russie et ses partenaires africains. Dans un monde en recomposition, elle redevient un acteur respecté, consulté, écouté pour sa constance et sa parole tenue.
Le bilan est là. Visible, mesurable, salué sur la scène internationale et, surtout, ressenti dans le quotidien de millions d’Algériens. Le nier, c’est refuser l’évidence. Et l’histoire ne se souviendra pas de ceux qui ont tenté de freiner cette marche.
Elle retiendra ceux qui, en dépit des vents contraires, ont choisi de bâtir. Ces bâtisseurs tracent la voie d’une République forte, sociale, moderne. Et ce n’est pas seulement un programme politique mais un état d’esprit. Un retour à l’essence du peuple algérien. Un peuple debout, digne et souverain.
H. Y.