
- La JICA renforce les capacités algériennes en matière de prévention
Il s’agit d’un événement qui marquera une nouvelle étape dans la coopération bilatérale algéro-nippone. Une cérémonie officielle de remise d’équipements à la Délégation nationale aux risques majeurs (DNRM) s’est tenue, hier, à Alger, en présence de l’ambassadeur du Japon en Algérie, Kotaro Suzuki. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de coopération entre notre pays et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour l’amélioration de la résilience face aux risques sismiques. Le projet ambitieux vise à soutenir les efforts algériens de diagnostic, d’évaluation et de renforcement des structures vulnérables, en particulier dans les zones à forte exposition sismique. L’ambassadeur a rappelé, à cette occasion, l’histoire des relations bilatérales liant ces deux nations régulièrement confrontés aux tremblements de terre. Il a souligné que la coopération technique en matière de prévention des risques a débuté dans les années 1980, jetant les bases de liens solides et durables entre Alger et Tokyo. Suzuki a également insisté sur le fait que, «bien qu’il soit impossible d’empêcher les catastrophes naturelles, il demeure essentiel d’en atténuer les effets et de protéger les populations en s’appuyant sur les connaissances scientifiques ainsi que les technologies disponibles». De son côté, Mme Miyata, la représentante de la JICA chargée de l’Algérie, à quant à elle, rappelé la profondeur des liens d’amitié entre Alger et Tokyo, renforcés au fil du temps par l’entraide dans des contextes de crise. Elle a, dans cette droite ligne, fait savoir que cette mission d’experts, accompagnée de la remise d’équipements, revêt une forte valeur symbolique et constitue une étape importante pour approfondir davantage la coopération dans le domaine de la gestion des catastrophes. «Le partenariat entre les experts algériens et japonais, illustre la volonté commune de bâtir un partenariat durable axé sur le transfert de compétences», a-t-elle précisé avant de saluer, in fine, la mobilisation exemplaire des institutions algériennes et insisté sur l’importance de la coordination entre les acteurs nationaux, ministères, instituts de recherche ainsi que les collectivités locales pour assurer une mise en œuvre efficace des mesures de prévention.
S. K.