
De notre correspondant à Chlef : Adil Messaoudi
Le ministre de l’Éducation nationale a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Chlef, marquée par l’inauguration d’établissements scolaires qui renforcent le paysage éducatif local dans plusieurs communes.
Lors d’une déclaration à la presse, Abdelhakim Belabed a annoncé une importante nouvelle mesure concernant l’examen d’évaluation des acquis de l’enseignement primaire et fait part à ce sujet de la réduction de la période d’examen pour les élèves de la cinquième année primaire. Une nouvelle qui était attendue avec impatience par les parents d’élèves, jugeant l’ancienne période fixée à un mois trop longue. Il a précisé que cette modification concerne notamment la réduction du volume horaire de 13 heures et 15 minutes sur 25 jours à 6 heures et 30 minutes sur trois jours. Prévue du 12 au 14 mai, l’évaluation des acquis des élèves de 5e année primaire comprendra six matières, en l’occurrence les langues arabe, française et amazighe, l’histoire, les mathématiques et l’éducation islamique, tandis que l’évaluation des acquis des quatre matières restantes se fait au cours de l’année scolaire, a détaillé le ministre. «Cette mesure devrait contribuer à réduire la pression chez les élèves, tout en préservant le contenu de l’examen, vu qu’il comporte beaucoup de points positifs, à travers, notamment, l’adoption du traitement pédagogique, porteur d’avantages multiples, depuis la dernière rentrée scolaire», a-t-il estimé, soutenant que les ateliers tenus en été dernier pour évaluer cet examen ont conduit à plusieurs propositions et recommandations. Concernant les changements opérés sur l’examen de passage au cycle moyen, la méthode d’évaluation avait été revue pour englober le travail de l’élève sur toute l’année, plus particulièrement le dernier mois de scolarité.
M. Belabed a révélé, à ce titre, l’organisation attendue, durant la première semaine des prochaines vacances scolaires d’hiver, d’un séminaire national axé notamment sur les nouvelles mesures relatives à l’examen d’évaluation des acquis de la 5e année primaire. Il a également annoncé d’autres mesures pour «accompagner les mesures d’édification et de construction» à partir de la prochaine rentrée scolaire, dans le but «d’améliorer le taux d’occupation des salles de classes, au même titre que le nombre d’élèves dans les groupes éducatifs». «Le secteur œuvre, en outre, à la révision des horaires des études, le nombre des semaines d’études et toutes les données et variables impactant directement sur le nombre d’élèves dans les classes», a-t-il confié encore. Et d’ajouter : «L’Etat a fait le nécessaire dans ce domaine et le ministère réfléchit sérieusement aux moyens d’activer ces données, dotées d’une valeur ajoutée et de nature à permettre d’atteindre un taux acceptable d’occupation des classes».
S’agissant du statut particulier des employés des corps de l’éducation nationale, le ministre a relevé que celui-ci se trouve actuellement au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, assurant qu’il apportera de «nombreux acquis pour les employés du secteur, notamment les enseignants».
Il convient de signaler que cette visite coïncide avec les procédures et mesures prises pour assurer le chauffage au niveau de tous les établissements d’enseignement sur l’ensemble du territoire national et leur fonctionnement permanent et régulier tout au long de l’hiver.
A Chlef justement, la totalité des établissements scolaires, soit 658, sont équipés de chauffage. Parallèlement, une plate-forme numérique a été mise en service au niveau des établissements scolaires pour informer et notifier la tutelle du problème des pannes et dysfonctionnements en temps réel, dans le but d’intervenir rapidement et efficacement pour réparer les perturbations qui peuvent survenir. Le ministre s’est dit satisfait de la situation du secteur à Chlef et s’est félicité des «avancement visibles» et des chiffres «très encourageants» qu’il a constatés. Il a ajouté que «l’Algérie est parmi les rares pays dans la région qui accordent une grande importance au secteur de l’éducation, ce qui lui coûte déjà d’énormes dépenses».
A. M./APS