De la désertion des amphithéâtres à l’engagement au service de la patrie : 69 ans de combat

Ce 19 mai 2025, l’Algérie célèbre une date historique inscrite dans notre histoire nationale comme Journée de l’étudiant. Une date qui constitue une leçon de responsabilité. En 1956, la jeunesse intellectuelle a fait le choix de la dignité plutôt que du confort, de la conscience plutôt que de l’intérêt individuel.
Ce legs engage toute la nouvelle génération, et l’université algérienne, autrefois théâtre du sacrifice, est désormais un espace de savoir, d’innovation et de projection vers l’avenir. De ce sacrifice est née, dans l’Algérie indépendante, une volonté politique constante : faire de l’enseignement supérieur, un levier stratégique de souveraineté. Ces dernières années, cet engagement s’est renforcé avec détermination, faisant de l’université algérienne une véritable locomotive du développement national.
Avec plus de 1,8 million d’étudiants répartis sur l’ensemble du territoire, l’enseignement supérieur algérien s’est structuré en un réseau dense et cohérent, composé de plus de 115 établissements : universités, centres universitaires, instituts et écoles supérieures.
Des pôles d’excellence ont vu le jour, avec l’émergence de nouvelles spécialisés dans des domaines stratégiques, tels que les technologies avancées, l’intelligence artificielle, les mathématiques appliquées ou encore la cybersécurité.
Cette diversité institutionnelle n’est pas un simple reflet d’expansion quantitative. Elle traduit une volonté stratégique : former des élites dans des spécialités pointues, répondre aux besoins de l’économie nationale et ancrer l’université dans les dynamiques scientifiques internationales.
Soutenue par plus de 60.000 enseignants-chercheurs, dont un nombre croissant de titulaires de haut rang, la communauté académique œuvre à hisser l’université algérienne au diapason des standards internationaux.
Des laboratoires modernes, des plateformes numériques, des bibliothèques connectées, mais aussi des programmes de mobilité, de coopération scientifique et de double diplôme renforcent cette dynamique.
L’université d’aujourd’hui n’est plus seulement un lieu de transmission du savoir. Elle est devenue un moteur actif de progrès social et économique. Désormais, elle contribue à trouver des solutions concrètes aux défis de la société, à soutenir l’économie nationale, par la recherche appliquée, et à accompagner la transformation des secteurs clés.
Elle forme des compétences, initie des projets et construit des passerelles entre la science, l’innovation et les besoins du pays.

K. H.

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