Vaste région montagneuse où le développement local a gagné bien du terrain ces dernières années, Djemila n’est donc plus seulement réputée pour son potentiel touristique, sa ville romaine, ses monuments et son traditionnel Festival international de la chanson arabe qui lui permet d’accueillir de nombreux touristes nationaux et étrangers qui viennent à la découverte de ce patrimoine millénaire. Elle est aussi, par son ouverture sur le monde à travers des jumelages, à l’instar de celui qu’elle partage, depuis 2018 déjà, avec la ville portugaise de Condiasha-Nova dont une délégation se trouvait justement en visite d’amitié dans la belle cité de Cuicul. La ville romaine édifiée sur près de 42 ha, fondée en l’an 96 par l’empereur Nerva, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Sétif qui subsiste encore dans cette région montagneuses à 900m d’altitude. Cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de coopération décentralisée signé entre les deux villes et le renforcement des liens d’amitié, a été marquée sur 3 jours, par des rencontres entre les autorités locales des deux régions, portant notamment sur les opportunités et potentialités de ces deux villes ainsi que des échanges d’expériences avec des représentants des organisations locales et des visites de sites historiques et culturels abondant dans le sens de l’approfondissement de la coopération entre ces villes et de la promotion des projets d’intérêt commun dans différents domaines culturels et touristiques Dans ce contexte, la visite du site antique remarquablement conservé a permis aux membres de la délégation portugaise, d’aller à la découverte de toutes ces belles facettes que préserve jalousement la ville romaine de Djemila classée au patrimoine mondial de l’UNESCO avec son forum , son capitole, le marché de Cosinus, la basilique, le temple de venus Genetrix, la place des Sévères, d’autant plus relevés par l’imposant arc de Caracalla, le temple de Septime Sévère, le théâtre ainsi que la fontaine conique, les grands termes, la maison de Bacchus et le quartier chrétien. La visite du musée qui abrite de nombreuses pièces archéologiques et des mosaïques d’une beauté exceptionnelle représentants des sujets mythologiques à l’instar du sanctuaire de Bacchus inspirée de la légende de Dionysos et d’autres fresques toutes aussi imposantes les unes que les autres à fait l’objet d’action analogue.
F. Z.
