
Pour tous les habitants de cette wilaya, la Journée nationale de la victoire symbolise le défi immortel et le fruit d’une lutte courageuse et du combat héroïque mené contre l’occupant français au prix d’un lourd tribu fait de martyrs glorieux, de disparus, d’invalides, de veuves et d’orphelins, de destructions massives et de ravages de milliers de villages et de hameaux, à travers le territoire national, avec des centaines de milliers de prisonniers et de détenus.
La population sétifenne qui garde encore les séquelles des massacres du 8 Mai 1945, dans leur dimension abjecte, et les affres endurés par des citoyens, dont le seul tort, n’était, en ce mardi noir et bien d’autres jours qui s’en suivirent, que de revendiquer l’indépendance et la liberté, n’oublient pas, en commémorant cet événement historique, le prix fort payé, durant plus d’un siècle, pour le recouvrement de l’indépendance et de la souveraineté. Les rues étaient bandées de monde, des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, défilaient, emblème national déployé à travers la ville pour fêter cet événement historique qui consacrait la liberté et la souveraineté d’un peuple, dont la victoire était enfin couronnée par le verdict de l’histoire. Durant plusieurs jours, des dizaines de milliers de citoyens, des femmes et des hommes habillés aux couleurs nationales, exprimaient cette joie intense à pied, par-dessus ces bennes de camions décorés aux couleurs nationales, ou ces voitures qui sillonnant les artères de la ville klaxons assourdissants, portant aux cris de «Tahia el Djazaïr», l’écho de la victoire et de la liberté, jusque dans les coins les plus reculés. Dans cet élan de fierté, l’emblème national soigneusement confectionné à la maison ou chez des couturiers, était déployé dans une indescriptible ambiance, ponctuée par de vibrants you you qui fusaient des balcons et autres «Harat» d’antan. Les enfants, habillés de «gandourasg» et de bonnets que les parents ont pris le soin de confectionner aux couleurs de l’Algérie indépendante, courraient dans tous les sens pour donner du vent à l’emblème national qu’ils portaient à bout de bras sous l’œil avisé de leurs aînés.
F. Z.
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Ouargla : Une date charnière
Le wali Abdelghani Filali a présidé, hier, les cérémonies officielles de commémoration, en présence des autorités locales, administratives, militaires et sécuritaires, ainsi que de membres de la famille révolutionnaire et des directeurs de l'exécutif de la wilaya. Accompagné de la délégation officielle, le wali s'est rendu au cimetière des Martyrs, où il a procédé à la levée du drapeau national, au dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du monument commémoratif, suivi de la lecture de la fatiha en hommage aux âmes des martyrs. Par la suite, la délégation s'est dirigée vers le Musée du moudjahid où une exposition a été organisée pour l'occasion. Celle-ci retraçait l’histoire de la lutte du peuple algérien depuis l’invasion coloniale française jusqu’à l’indépendance, à travers des explications détaillées sur les grandes étapes de cette épopée nationale.
C. G.
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Oran : Plusieurs structures publiques baptisées
Les activités officielles célébrant le 63 anniversaire de Aïd el-nasr( fête de la victoire) se sont déroulées cette année dans la commune de Bir El Djir,u à l'est du chef-lieu de la wilaya. À l’occasion, une polyclinique, située à la rue Benyoucef-Zoubir, a été baptisée au nom du Moudjahid Bouchaïb-Mokhtar. Dans la même commune, une piscine semi-olympique a été inaugurée et nommée Moussa-Mustapha, en hommage à l'ancien boxeur international qui a offert à l'Algérie sa première médaille olympique de son histoire en 1984, décédé en août dernier. Tôt dans la matinée, une importante délégation officielle composée des autorités civiles, militaires et sécuritaires, conduite par le wali d’Oran Samir Chibani, s’est recueillie à la mémoire des martyrs à la place des chouahdas, dans la commune de Bir El-Djir, où une gerbe de fleurs a été déposée devant la stèle. La Fatiha a été récitée. La célébration des festivités du 19 mars à Oran a été aussi marquée par l’organisation de plusieurs activités à travers l’ensemble des communes.
A. S.
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Tiaret : Un jour pas comme les autres
Le 19 mars symbolise le triomphe de la lutte du Mouvement national et de la Guerre de libération, qui a duré plus de sept ans. Le peuple algérien, convaincu de la nécessité de la lutte armée, a joué un rôle central dans cette quête de liberté. La célébration de la Journée nationale de la victoire a donné lieu, hier, à de nombreuses cérémonies à travers la wilaya , notamment l’inauguration de trois cliniques privées et une visite de courtoisie au moudjahid Benaïcha Ahmed . Dans la soirée , la direction de la culture a programmé la diffusion d’un film historique sur le martyr Hamdani Addaà la salle de la Culture Ali-Maâchi .
S.-M. N.