Bandes de quartier : 539 individus écroués en 2022

Le ministre a indiqué que 147 affaires relatives à la prévention et la lutte contre les bandes de quartier, ont été enregistrées en 2022, dans lesquelles sont impliqués 981 individus dont 539 placés en détention préventive et 118 autres sous contrôle judiciaire. Pour garantir la sécurité et l'ordre publics, les services de sûreté ont pris les mesures nécessaires en matière de dissuasion et de sensibilisation pour  faire face à ce dangereux fléau, a-t-il assuré. S'agissant de la prévention et de la lutte contre les bandes de quartier, il a expliqué que les services de police ont pris certaines dispositions, afin de maintenir la sécurité et l'ordre publics, en s'appuyant sur une approche basée principalement sur la prévention et la  sensibilisation, ainsi que la lutte opérationnelle et dissuasive sur le terrain.  Prenant la parole au début de la séance plénière, le président de la Commission de la défense nationale, Ahmed Belaalem, a salué les efforts déployés par les différents secteurs de la sécurité, menés par l'Armée nationale populaire, la Gendarmerie nationale, la Police et les Douanes, pour la lutte contre les divers fléaux et crimes qui menacent la sécurité sociétale, tels que la cybercriminalité et la criminalité transfrontalière, les réseaux de trafic et de promotion de la drogue, les foyers de corruption, ainsi que les réseaux d'immigration clandestine et de trafic d'êtres humains.
Il a ajouté, également, que cette réunion est une «occasion pour les députés de transmettre les constats observés sur le terrain à l'organe exécutif pour consultation et aux services publics, afin de trouver les moyens et solutions efficaces pour lutter contre ces phénomènes».
Lors du débat, les députés ont salué, pour leur part, les efforts des services de sécurité, alors  que certains d'entre eux ont évoqué les raisons de la propagation du phénomène de la toxicomanie et des bandes de quartier. Parmi les raisons qui ont contribué à leur prolifération ces dernières années, ils ont relevé le problème du chômage, le manque de foi religieuse, le sentiment de marginalisation et bien d'autres facteurs économiques. Dans ce contexte, les députés ont insisté sur la nécessité de réaliser des centres de sécurité urbaine dans les nouveaux quartiers,  avec l'intensification des opérations de sensibilisation à travers les médias.
 
Samia Boulahlib 

 

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