Aïd-El-Fitr, Mascara : retrouvailles en famille

A l’instar des années précédentes, les festivités de la fête de l’Aïd sont entachées par les effets adoptés par certains commerçants. Néanmoins, et en dépit de certaines réserves, cette édition s'est déroulée dans un climat marqué par la joie et la liesse. Elle se distingue par deux reflets, celui du bonheur adopté par des enfants et illustré par leurs nouveaux habits ainsi que les retrouvailles entres familles et amis pour échanger et partager les vœux mais elle a également été caractérisée par la flambée des prix des produits de première nécessité car outre le pain et le lait, les légumes ont été touchés également par cette hausse décidée unilatéralement. Les premiers faits marquants sont relatifs à la fermeture d’un grand nombre de fonds de commerces qui ne se soucient guère des besoins de leurs clients. Dans ce contexte, les consommateurs ont été contraints de payer le sachet de lait 50 DA, tandis que la baguette de pain est passée de 20 DA la veille à entre 40 et 50 DA selon les endroits en la première journée de la fête de l’aïd. Quant aux prix des légumes, ils ont enregistré une hausse vertigineuse, à l’image de la pomme de terre dont le prix est passé de 80 à 160 DA, celui de la tomate a grimpé jusqu’à 180 DA contre 80 DA seulement la veille et la carotte taxée 100 DA a été imposée le dimanche soir à 200 DA. Selon les agriculteurs, cette hausse est justifiée par la réduction, voire la pénurie de la quantité des produits. Le pain est devenu une denrée rare car plusieurs boulangers ont décidé unilatéralement de fermer leurs boutiques, certains forcés de le faire car leurs ouvriers originaires sont rentrés au bercail pour passer la fête en famille, une attitude partagée d’ailleurs par la majeure partie de la population. Les mêmes motivations sont évoquées pour les légumes qui font état de la pénurie enregistrée justifiée par l’absence des ouvriers et qui ont privilégié de passer la fête en famille.

A. B.

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