61e anniversaire de la création du journal Echaâb : Une référence historique

Ph. Y. Cheurfi
Ph. Y. Cheurfi

C'est dans une ambiance particulière que le quotidien arabophone Ech-Châab a célébré, hier, son 61e anniversaire, un événement qui coïncide avec la commémoration des manifestations du 11 décembre 1960.
Convié à cette cérémonie, l'ambassadeur de l'Etat de la Palestine a salué le parcours du journal et rendu hommage à tous ceux qui ont contribué à écrire son histoire, rappelant que la publication est le «miroir» du sacrifice du peuple algérien et même palestinien. Fayez Abu Aïta a dénoncé à cette occasion, le silence des pays arabes devant l’atrocité des crimes barbares commis par l’entité sioniste à Ghaza et condamné les positions des États-Unis et de la Grande Bretagne qui ont mis le veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU portant cessez-le feu. «Ces deux pays sont les principaux acteurs de ce drame. Nous ne combattons pas seulement l'entité sioniste mais aussi ses alliés», a-t-il déploré.
Dans le même contexte, le diplomate palestinien a affirmé que «les organisations des droits de l'homme sont tous des complices et impuissants» et mis en valeur la déclaration du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à savoir «Les Palestiniens ne sont pas des terroristes». Et de se féliciter : «Cette déclaration restera gravée à jamais dans l'histoire et même dans les mémoires de notre peuple».
De son côté, le président du Haut Conseil de la langue arabe, Salah Belaïd, a indiqué que le quotidien Ech-Châab a une histoire «pleine de sacrifice et de gloire» et soutenu qu’il est le berceau de la langue arabe, appelant au passage le peuple palestinien à résister jusqu'au bout et de ne pas lâcher. «La liberté n'a pas de prix, les Palestiniens vivent les mêmes souffrances qu'ont vécues les Algériens durant la période coloniale», a-t-il relevé.

Z. E. G.

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