Le secteur accorde un "intérêt majeur" à l'entrepreneuriat féminin dans le domaine environnemental, en leur assurant la formation et l'accompagnement nécessaires pour concrétiser leurs projets et leur conférer davantage de professionnalisme, a indiqué Mme Krikou, dans une déclaration à la presse en marge d'une journée d'information consacrée à "La créativité de la femme rurale dans la promotion de l'économie circulaire", organisée à l'occasion de la Journée internationale des femmes rurales (15 octobre).
La ministre, accompagnée du wali de Tipasa, Ali Moulai, a honoré, à l'occasion, des femmes rurales ayant investi avec succès l'entrepreneuriat environnemental. Elle a fait cas de près de 300 femmes rurales bénéficiaires de formations spécialisées dispensées par le Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE), notamment dans les domaines du recyclage artistique, de l'extraction et de la distillation des huiles essentielles, parallèlement à la création de coopératives féminines destinées à renforcer l'économie locale dans ce domaine.
Mme Krikou a ajouté que ces rencontres constituaient un espace d'échanges entre femmes porteuses de projets et dispositifs de soutien, renforçant ainsi la synergie entre le secteur de l'environnement et les start-ups dans le cadre de la transition vers une économie verte et durable.
Elle a également mis l'accent sur l'importance accordée à l'autonomisation des femmes et des jeunes dans les domaines de l'environnement et de l'économie verte, conformément au programme du gouvernement et aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à travers l'encouragement de la création de start-ups vertes dirigées par des femmes à travers le pays.
La ministre a souligné, à ce titre, le financement par l'Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), de 2.789 projets verts au profit des femmes rurales, favorisant ainsi leur insertion professionnelle dans l'entrepreneuriat environnemental.
Pour sa part, la directrice générale de l'ANGEM, Souad Bendjamil, a rappelé que son institution place la femme rurale algérienne au centre de ses priorités, convaincue de son rôle essentiel dans le développement économique local.
L'ANGEM a procédé, entre 2005 et juin 2025, au financement de 183.229 microprojets de femmes rurales dans différents secteurs (notamment l'environnement, l'artisanat et l'agriculture), tandis que plus de 50.700 femmes ont bénéficié de formations spécialisées à la même période, selon la responsable.
APS
