
Il consiste en la réalisation d’un port de plaisance, d’un port sec et d’une aire de détente et de loisirs destinés à accueillir les futurs propriétaires de plaisanciers, des touristes étrangers, la diaspora algérienne et également des nationaux. Dans sa partie terrestre, il abritera des résidences haut de gamme, des restaurants gastronomiques, des espaces de détente et des infrastructures de loisirs. Il constituera un accès maritime à Bent El-Casbah City et assurera également l’accessibilité à la partie Est de la capitale, confortant ainsi la diversité de l’accessibilité d’Alger à l’horizon 2030. La zone devant abriter le projet est située dans la commune d’El-Marsa, limitrophe de celle de Bordj El-Bahri. Il s’agit de la Zone d’expansion touristique (ZET) d’El-Marsa qui s’étend sur une superficie de 130 Hectares, avec un linéaire de cote avoisinant les 1500 mètres. Depuis son classement en ZET, en 1988, elle n’a jamais fait l’objet d’études de projets touristiques ni d’aucune initiative d’aménagement d’aires de détente et de loisirs au profit de la population des communes environnantes, à savoir Bordj El-Bahri, El-Marsa, AïnTaya, Rouiba et Heuraoua. Sa bande littorale est vierge et n’abrite aucune activité économique, même liée à la mer, à l’exception de la nouvelle station de dessalement d’eau de mer mise en exploitation au début de l’année 2023. Son foncier touristique est occupé par quelques Exploitations agricoles individuelles (EAI), quelques habitations anciennes privées, une nouvelle cité de logement collectif du type social, quelques pinèdes parsemées à l’intérieur de la zone et le reste est constitué de terrains vagues. Elle a été laissée en jachère en raison de l’inexistence de plages autorisées à la baignade. Cette situation récurrente se traduit par un manque à gagner considérable.Cette faiblesse balnéaire du site peut se décliner en une opportunité de développement d’une autre niche touristique d’excellence liée à la mer, à savoir un port de plaisance de mouillage et aussi un port sec de bateaux à voile et plaisanciers, pour la saison hivernale. Érigée en marina, cette future infrastructure maritime touristique par excellence, s’avère indispensable, pour rehausser et diversifier le mode d’accessibilité vers la partie Est de la capitale, dédiée pour devenir le futur pôle urbain moderne de la cité. Ce type d’emplacement compte de nombreux avantages, à savoir : la coque hors de l’eau nécessite moins d’entretien, pas besoin d’amarres et disponibilité de place de stationnement pour l’hivernage. Ce type de stationnement est recommandé pour les petits bateaux à moteurs et les plaisanciers occasionnels. Le port de plaisance sera équipé de bornes d’amarrage, pour fixer les plaisanciers et/ou les yachts. Sa capacité d’accueil et de stationnement de bateaux pourrait atteindre les 500 unités. Alors que le port à sec est prévu pour stationner le bateau hors de l’eau durant la saison hivernale. Il est prévu pour une capacité de 300 unités.Il est important de rappeler que, de nos jours, trouver une place à quai relève parfois de l’impossible. Les ports sont très sollicités et les bouées de mouillage sont très recherchées. Il y a lieu de noter que beaucoup de marinas dans le Bassin méditerranéen affichent complet et pratiquent la liste d’attente pour l’obtention d’un emplacement. El-Marsa Marina renfermera en son sein deux infrastructures touristiques d’envergure, qui s’articulent de façon interdépendante, une zone maritime composée d’un port de plaisance renforcé par un port sec et une zone terrestre qui abritera les structures d’hébergement, de restauration, de loisirs et de détente.
Il constituera un accès maritime à Bent El Casbah City et assurera également l’accessibilité à la partie Est de la capitale
F. A.