De notre bureau : A. Bellaha
«Notre lutte est continue pour l’éradication totale de ce fléau qui a pris des proportions alarmantes pour causer des dégâts et nuire à une jeunesse notamment. Cocaïne, kif traité et psychotropes sont devenus le lot quotidien, ou plutôt une activité lucrative aussi de certains individus, de groupes mafieux et de réseaux de trafic au niveau d’une cité assimilée de par sa position géographique à une plaque tournante dans le domaine à l’Ouest du pays. Pratiquement, tous les moyens d’investigation et de renseignement dont disposent nos structures sont aujourd’hui mobilisés et focalisés sur le sujet… Des brigades sillonnent au quotidien le territoire de la wilaya dans la perspective de neutraliser ces individus», c’est ce qu’a déclaré un officier de la police judiciaire au gré de cette opération de démantèlement d’un réseau de trafic de drogue et la saisie de 50 kg de kif traité. Une quantité destinée, selon les premiers éléments d’informations, à la commercialisation.
C’est dire toute la menace qui pèse sur notre société et la dangerosité de ces criminels sans état d’âme. Une menace ravivée régulièrement par l’acheminement de ces quantités sans cesse consistantes à partir du Maroc.
C’est, d’ailleurs, le cas de cette affaire où cinq individus résidant à Sidi Bel-Abbès et à Tlemcen et dont l’âge varie entre 40 et 50 ans, se sont versés dans le circuit pour constituer un réseau et se spécialiser dans le domaine. Grace à leurs relais au pays voisin, ils se sont même spécialisés, en élaborant des plans de transport et des points d’écoulement et de livraison de leurs marchandises. Mais c’était sans compter sur la vigilance des éléments de la brigade des stupéfiants et leur maîtrise du phénomène pour justement procéder à leur arrestation avant leur présentation devant le procureur de la république et leur mise en détention.
Un tel usage, au demeurant classique, pour se conformer à l’observation d’une notion d’Etat de droit, dissimule mal le travail d’exploration mené parallèlement pour s’attaquer aux racines d’un mal profond et prescrire le remède de choc : Un combat permanent à livrer par les services de sécurité pour la préservation d’une jeunesse, sa promotion et son épanouissement dans la sérénité.
A. B.
