
L’université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf (USTO-MB) et l’Office national de l’assainissement (ONA) zone d'Oran, ont signé une convention-cadre de collaboration scientifique et technique ayant pour objectif de renforcer les échanges et la coopération entre les deux institutions dans des secteurs importants tels que le traitement et la réutilisation des eaux usées, la valorisation des boues, la gestion durable des ressources hydriques et la protection de l’environnement. Inscrite dans le cadre des accords nationaux liant le ministère de l’Enseignement supérieur et celui de l’Hydraulique, cette convention s’appuie sur une approche concrète visant à créer des passerelles entre le savoir académique et les besoins du terrain. Parmi les actions prévues, figure l’accueil de stagiaires de l’USTO-MB dans les structures de l’ONA, ainsi que l’organisation de visites techniques dans des installations telles que les stations d’épuration et les unités de dessalement. L’accord prévoit également un encadrement conjoint des mémoires de fin d’études pour les étudiants en master et en cycle ingénieur, ainsi que le lancement de projets de recherche appliquée, notamment dans le cadre des programmes nationaux de recherche (PNR). Par ailleurs, des cadres de l’ONA participeront aux jurys de thèse, assurant ainsi une meilleure intégration des réalités professionnelles dans les travaux de recherche. D’autres volets importants sont inclus dans la convention, tels que l’organisation conjointe de journées scientifiques, de séminaires et de stands d’information, ainsi que la mise en place de formations diplômantes à destination du personnel de l’ONA. L’entrepreneuriat et la promotion des start-up actives dans le domaine de l’eau constituent également un axe fort de cette coopération. Pour assurer la mise en œuvre de cette convention, Mme Belhadri Mazouri de l'université USTO et Mme Belamri Nacéra de l'ONA ont été désignées comme points focaux de leurs institutions respectives. Elles auront pour mission de proposer un programme de travail détaillé, assorti d’un échéancier et d’évaluations trimestrielles. Une journée scientifique annuelle sera organisée pour mesurer les résultats obtenus et les confronter aux pratiques d’autres experts du secteur. Selon les deux signataires, cette convention illustre la volonté affirmée des deux institutions de favoriser la formation de compétences adaptées aux besoins du terrain, tout en soutenant l’innovation dans les métiers de l’eau, un enjeu crucial pour le développement durable de la région.
A. S.