
Dans une cérémonie empreinte de fierté et d’émotion, le talent de la jeunesse créative algérienne a été consacré sous le regard attentif du Premier ministre, M. Nadir Larbaoui et du ministre de la Culture et des Arts, M. Zouheir Ballalou, faisant rayonner l’art, la littérature et la création au cœur de la République.
Cette 19e édition du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs «Ali Maachi» s’est tenue, hier, au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal.
Cette cérémonie, organisée à l’occasion de la Journée nationale de l’artiste, a mis à l’honneur les jeunes créateurs algériens, toutes disciplines confondues. Dans un discours prononcé à cette occasion, Zouhir Ballalou a mis en exergue la vision claire de l’État, qui érige la culture en pilier de l’identité nationale, mais aussi en rempart contre l’effacement des mémoires et des récits. Il a rappelé plusieurs réformes en cours : la redynamisation du statut de l’artiste, la relance du Fonds de soutien au cinéma, ainsi que la création de nouvelles institutions culturelles pensées pour accompagner et structurer l’éclosion des jeunes talents. Le palmarès 2025 a révélé une diversité d’expressions et une densité créative remarquables. Dans la catégorie roman, Samy Chaânan a reçu le premier prix alors que le deuxième prix a été attribué à Mahi Meriem Raja Assila, tandis que le troisième prix est revenu à Khawla Houasnia. En poésie, Mohamed Salim Midaoui a été sacré lauréat du premier prix. Sa parole, à la fois vibrante et lucide, a su séduire un jury exigeant, présidé par l’universitaire et écrivain Saïd Benzergua. Suivi par Aït Bousaâd Akli et par Fatima-Zahra Bouden.
Dans la catégorie théâtre (texte dramatique), Abdelwahab Ramdani a remporté le premier prix, suivi par Asma Ben Ahmed et Messaoud Atma. S’agissant de la catégorie musique, Mohamed Ramzi Ben Harath a été couronné du premier prix. Le deuxième prix a été décerné à Ahmed Ramy Hassounat et le troisième à Imad Abdelaziz Fellah. En chant et danse, discipline qui exige à la fois technique, présence et expressivité, Rayan Boukari s’est imposé comme premier lauréat, devant Abdelbari Keroum et Imane Mami. Le cinéma et les arts audiovisuels ont consacré Ahmed Belmoumen, Azzedine Sofiane Ben Youssef et Charef Dine Ferhat Hadjadj, respectivement lauréats des deuxième et troisième titres.
La catégorie interprétation théâtrale, toujours très attendue, a vu triompher Lounis Fakhrdine, suivi d’Amine Faitas et de Chahinez Derbal.
Les arts plastiques, quant à eux, ont distingué Bilal Chreyet, dont l’œuvre impose un univers plastique riche, devant Walid Khelkhal et Mohamed Ben El-Mouaz. Grande nouveauté
cette année : l’introduction d’un prix pour la nouvelle littéraire. Abdelrezak Abbas a remporté le premier prix, suivi de Abdelrahim Belghanemi et Nabil Ben Dahou. Dans la salle, l’émotion était palpable. Les discours des lauréats ont ponctué la cérémonie de chaleur et de sincérité.
M. K.