
Rehaussée par la présence des plus hautes personnalités religieuses du pays, à leur tête le ministre d’Etat, doyen de la Grande Mosquée d’Alger, le docteur Cheikh Mohamed El Maâmoune El Kacimi El Hassani, entouré du président de l’association des Oulémas algériens, Abdelhalim Gaba, du président du Haut Conseil islamique, Mabrouk Zid El Kheïr, du représentant du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs et du wali de Ghardaïa, Abdellah Abi Nouar et des responsables de tous les corps de sécurité de la wilaya de Ghardaïa, la cérémonie de célébration du centenaire du célèbre institut El Hayat de Guerrara, à 120 km au nord-ouest de Ghardaïa, cher à son fondateur, le cheikh Brahim Beyoud, a tenu toutes ses promesses. En sus du recteur de l’université de Ghardaïa, le professeur Ilyas Bensaci, du député Abderrahmane Boukermouche et de quelques membres de l’exécutif de la wilaya de Ghardaïa, pratiquement toutes les zaouïas, notamment les plus importantes d’entre elles, des quatre coins du pays étaient représentées. Il y a avait tellement de monde que la salle, pourtant très grande, n’a pu recevoir tous les présents. Si bien que certains ont été orientés vers l’étage doté d’un balcon qui donne sur la salle. Malgré cet important afflux, l’organisation était parfaite, si bien que tout s’est fait dans l’ordre et le calme. L’ouverture de la journée a débuté par la lecture d’un verset du Saint Coran puis de l’hymne national Kassamen, œuvre du poète de la Révolution algérienne et enfant de la région, du mythique Ksar de Béni Izguène, l’illustre Moufdi Zakaria, parfaitement exécuté par la troupe symphonique des scouts musulmans qui ont entonné les paroles d’une façon magistrale. Après la visite du musée de l’institut, puis de l’écoute de plusieurs chants religieux, la parole fut donnée au ministre d’Etat, doyen de la Grande Mosquée d’Alger, le docteur Cheikh Mohamed El Maâmoune El Kacimi El Hassani, qui relèvera que les fondements religieux du pays sont «le socle de notre nation», insistant sur l’importance des préceptes de l’islam, seuls garants de notre union. Appelant le peuple à s’unir derrière ses dirigeants et son armée, il a mis en garde contre les ennemis de la nation, aux plans national et international, qui ne baissent pas les bras, s’attendant au fléchissement de notre garde, mais, rappellera-t-il «notre armée nationale populaire, digne héritière de notre glorieuse Armée de libération nationale, est prête à faire face à toutes les menaces d’où qu’elles viennent». Pour rappel, l’institut El Hayat est un établissement privé d’enseignement religieux implanté en plein centre-ville de Guerrara, fondé le 21 mai 1925, il y a tout juste un siècle, par l’illustre Cheikh Brahim Beyoud, né en 1899 et décédé à Guerrara en 1986.
L. K.