Procès en destitution de Donald Trump : La défense rend «les armes»

Le procès en destitution de l'ancien président pour «incitation à l'insurrection» après les violences du Capitole doit s'ouvrir le 9 février prochain. Plusieurs des avocats de l'ex-président américain Donald Trump ont renoncé à le défendre à quelques jours de son procès en destitution, ont rapporté CNN et d'autres médias américains. Cinq avocats, dont deux supposés diriger l'équipe d'avocats de l’ex-président, ont renoncé à le défendre après des désaccords sur la façon de procéder, a affirmé la chaîne de télévision. Trump souhaitait que ses avocats continuent à plaider la thèse d'une fraude massive lors de l'élection présidentielle, qui a conduit à la victoire du démocrate Joe Biden, plutôt que de se concentrer sur la légalité de poursuites à l'égard d'un président n'étant plus en fonctions, a précisé CNN, précisant que l'ex-président était peu enclin à en discuter. Au nombre de ces avocats démissionnaires figurent Butch Bowers et Deborah Barbier, qui devaient prendre la tête de l'équipe de défense de Donald, a encore indiqué la chaîne et d'autres médias. La destitution en elle même reste peu probable. Cinq sénateurs républicains étaient prêts à se joindre aux 50 sénateurs démocrates pour considérer que le procès doit avoir lieu, la majorité des deux-tiers requise pour aller de l'avant, soit 67 sénateurs, ne sera sûrement pas atteinte. Par contre le vote d'une motion de censure, moins sévère, requiert le vote d'au moins dix sénateurs républicains pour avoir une chance d'être adoptée, ce que certains estiment en revanche envisageable.

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