3e jour d’agression sioniste et de riposte iranienne : L’embrasement

  • Un centre de recherches, lié aux forces armées sionistes, ainsi qu’une raffinerie de pétrole ont subi des dommages sévères, selon les médias iraniens.

La confrontation armée ouverte entre l’Iran et l’entité sioniste semble s’être bien installée avec de nouveaux épisodes d’attaques et de contre-attaques, suivant le scénario d’escalade déclenché depuis vendredi dernier par l’agression contre la République islamique. Les dernières 24 heures ont été marquées par une nouvelle série de raids aériens israéliens sur le territoire iranien, et des attaques de drones sur des dizaines de positions militaires ou industrielles, dans la capitale Téhéran et sa périphérie, mais aussi dans le nord-ouest et le sud du pays. En riposte, une nouvelle vague de missiles balistiques a été lancée sur plusieurs points des territoires palestiniens occupés, notamment dans le grand Tel-Aviv, affirme l’agence iranienne Tasnim, citant le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), ajoutant que des installations «stratégiques» ont été visées dont des centres d’approvisionnement en carburant des avions de chasse. «Les installations de production de carburant pour les avions de combat et les centres d’approvisionnement en énergie ont été ciblés par une multitude de drones et de missiles», a indiqué, tôt hier, un communiqué des CGRI. Hier, en fin de journée, une nouvelle vague d’attaque balistique, engageant une cinquantaine d’unités, a été annoncée par les autorités à Téhéran, selon l’agence Tasnim. Une habitation appartenant à Benjamin Netanyahou, le Premier ministre sioniste, a été ciblée, selon de nombreux médias.

Black-out sur l’information

Alors que les autorités sionistes font état de la mort de 13 Israéliens depuis le début de la riposte iranienne (10 durant la nuit de samedi à dimanche) et de plus de 350 blessés, les médias publics iraniens avancent le bilan de 200 morts israéliens et de plusieurs centaines de blessés, affirmant par ailleurs que près de 35 personnes étaient portées disparues. Les mêmes sources soulignent que Netanyahou a ordonné aux médias locaux d’orienter l’information dans le sens de minimiser l’ampleur de la riposte. Ce qui est certain, c’est que la sixième vague de missiles lancés par Téhéran les dernières 24 heures, engageant près d’une centaine de projectiles dans la nuit, a considérablement aggravé les dégâts faits la veille, par les précédentes vagues d’attaques.
Même si la grande majorité des missiles lancés a été interceptée par le fameux «dôme de fer» multicouches, des dizaines ont une nouvelle fois pu tromper le système de défense antiaérien et occasionner d’importants dégâts au tissu urbain, comme ont pu le montrer les images diffusées par de nombreuses chaînes d’information internationales. Un centre de recherches, lié aux forces armées sionistes, ainsi qu’une raffinerie de pétrole, ont subi des dommages sèvères, selon les médias iraniens.
L’armée sioniste, pour sa part, revendique des frappes aériennes sur près de 170 cibles en Iran, dont des bases lance-missiles et des dizaines d’installations liées au nucléaire. Une dépêche de l’agence iranienne Tasnim rapporte que samedi soir, «les avions du régime sioniste ont attaqué le siège du commandement du ministère de la Défense iranien et l’Organisation de recherche et d’innovation défensive (SEPAND) dans le nord de Téhéran».
Les autorités iraniennes affirment par ailleurs que les sites nucléaires ciblés n’ont subi que des dégâts minimes, soutenant que les défenses anti-aériennes ont pu abattre plusieurs avions F-35 qui constituent le fer de lance de l’aviation israélienne.

M. S.

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