Normalisation avec l'entité sioniste : Manifestation à Rabat

Une nouvelle manifestation dénonçant la normalisation du régime marocain avec l'entité sioniste a été organisée vendredi devant le Parlement à Rabat par des ONG locales et des militants anti-normalisation, dont le Front marocain pour la Palestine et contre la normalisation, rapportent des agences de presse.

Plus d'une centaine de manifestants pour le soutien de la Palestine et contre la normalisation ont scandé des chants stigmatisant le rapprochement entre le Makhzen et l'entité sioniste. Le chef de la diplomatie du Makhzen a été dans la foulée conspué par les manifestants, qui lui reprochent sa responsabilité dans la normalisation avec l'entité sioniste. «Aujourd'hui, nous sommes devant le Parlement pour protester contre les actes hideux commis par le responsable du bureau de liaison de l'entité sioniste au Maroc», a déclaré Amine Abdelhamid, militant du Front marocain pour la Palestine et contre la normalisation, et ancien SG de l'association marocaine de défense des droits humains (AMDH). «La dignité du Maroc n'est pas à vendre, la normalisation doit cesser», a-t-il ajouté. Le rassemblement s'est déroulé en face du Parlement, dans le centre de la capitale, encadré comme d'habitude par un dispositif policier. L'emblème de l'entité sioniste a été brûlé à la fin de la manifestation. 
 
Menace de boycott
 
Le Syndicat national de l'enseignement supérieur au Maroc (SNESup) a menacé de boycotter la nouvelle rentrée universitaire sur fond de vif mécontentement des enseignants universitaires, face à une tutelle qui refuse d’honorer ses engagements de prendre en charge les revendications du secteur. Dans un article sur un éventuel boycott de l’année universitaire 2022-2023, l’enseignant universitaire, Abdelhak Gherib, membre du comité administratif du SNESup, a expliqué que les rencontres tenues avec les gouvernements successifs «n’ont rien donné de concret en dépit des promesses de prise en charge des revendications des enseignants. Gherib a indiqué que les autorités marocaines ont fait le choix d’encourager l’enseignement privé au détriment de l’enseignement public.  

 

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