«Ministres» sionistes : Des sanctions occidentales, enfin !

Le Royaume-Uni, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Norvège annoncent imposer des sanctions contre deux «ministres» sionistes d’extrême droite, les sinistres Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich. À la tête de deux partis suprémacistes et fascistes, les deux personnages représentent les béquilles politiques sur lesquelles s’appuie le non moins criminel Benjamin Netanyahou depuis le début du génocide à Ghaza.
On leur connaît des appels à l’extermination des Palestiniens, à l’annexion de la Cisjordanie occupée et des incitations régulières en direction des colons pour s’accaparer par la force de davantage de territoires et de terres agricoles palestiniennes. Ils sont également derrière les profanations régulières des lieux de culte musulmans, dont les descentes intempestives sur l’esplanade de la Mosquée al-Aqsa, à el-Qods. Il y quelques semaines, Smotrich a déclaré qu’aucun «grain de blé» ne devrait parvenir à Ghaza, alors qu’il répète à toutes les tribunes que Ghaza sera complètement détruite et sa population déportée vers «des pays du tiers-monde».
Dans le communiqué conjoint, annonçant les sanctions, les chefs des diplomaties des pays susmentionnés retiennent que les deux sinistres personnages «ont incité à une violence extrême et à de graves violations des droits humains des Palestiniens». Les deux nervis sont, par ailleurs, confondus pour leurs appels «effroyables et dangereux» au «déplacement forcé de Palestiniens et la création de nouvelles colonies israéliennes». Les cinq ministres des Affaires étrangères, soulignant se «concentrer» sur la Cisjordanie occupée, font noter que «bien sûr, cela ne peut être considéré indépendamment de la catastrophe à Ghaza».
Et de souligner :«Nous restons consternés par les immenses souffrances des civils, y compris le refus de l'aide» humanitaire. Les deux ministres sionistes sont désormais sous le coup d’une interdiction de se rendre dans les cinq pays signataires, d’un gel de leurs avoirs éventuels et d’interdiction de traiter avec les organismes financiers.

M. S.

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