
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé, vendredi, sa «profonde» préoccupation quant à une éventuelle expansion de l'agression sioniste contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza.
Le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré, lors d'une conférence de presse, tenue à New York : «Nous avons déjà vu l'impact des actions à Khan Younès sur les civils, mais aussi l'impact sur nos propres installations lorsque notre complexe a été touché.»
Le 24 janvier, le bombardement par l'armée d'occupation sioniste d'un centre de formation de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la ville de Khan Younès a fait 13 martyrs et des dizaines de blessés, selon les chiffres de l'ONU.
Dujarric a ajouté que Guterres exprime «sa profonde inquiétude» quant à l'éventuelle expansion de l'agression sioniste en cours contre la ville de Rafah.
Rafah abrite actuellement plus de la moitié de la population de Ghaza, forcée au déplacement par l'occupant sioniste.
La ville constitue également la principale voie d'acheminement des aides humanitaires à environ 2,3 millions de personnes qui endurent des conditions extrêmement précaires avec des besoins des plus urgents. Depuis le 22 janvier, l'armée d'occupation sioniste a mené des séries d'intenses raids aériens et des frappes d'artillerie contre Khan Younès et à proximité des hôpitaux qui s'y trouvent, dans un contexte d'offensive terrestre dans les zones sud et ouest de la ville, contraignant des milliers de Palestiniens à se déplacer.