
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a nommé le Zimbabwéen Raisedon Zenenga comme nouveau représentant spécial adjoint à la Mission d'assistance des Nations unies en Somalie (MANUSOM).
La MANUSOM a indiqué, dans un communiqué publié samedi soir, que la nomination de M. Zenenga avait été décidée vendredi et qu'il succédait à la Ghanéenne Anita Kiki Gbeho qui a été nommée au poste de représentante spéciale adjointe à la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS) et coordonnatrice résidente au Soudan du Sud. «M. Zenenga apporte avec lui une vaste expérience de l'appui aux processus politiques et de la médiation, ayant géré des opérations de paix complexes et travaillé avec les gouvernements et autres parties prenantes dans les situations de conflit et post-conflit», selon l'ONU.
L'organisation a indiqué que M. Zenenga était actuellement représentant spécial adjoint du secrétaire général en Libye, où, depuis 2020, il assume aussi les fonctions de sous-secrétaire général et coordonnateur de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL).
Réunion du Conseil de sécurité, au sujet de la paix et de la sécurité en Afrique
Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU se réunissent lundi pour des consultations privées au sujet de la paix et de la sécurité en Afrique, avec notamment à l'ordre du jour le différend entre l'Éthiopie et la Somalie.
L'Envoyée spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la Corne de l'Afrique, Hanna Serwaa Tetteh, devrait faire un exposé, selon le site du Conseil de sécurité.
La réunion a été programmée en réponse à la demande de la Somalie, adressée au Conseil de sécurité le 23 janvier. La lettre cite l'article 35 de la Charte des Nations unies, qui stipule que tout État membre de l'ONU «peut porter tout différend ou toute situation mentionnée à l'article 34 (c'est-à-dire susceptible de conduire à des frictions internationales ou de donner lieu à un différend) devant le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale». La demande de la Somalie pour une réunion du Conseil intervient dans un contexte de tensions dans la Corne de l'Afrique, après la signature, le 1er janvier, d'un protocole d'accord entre le gouvernement éthiopien et celui du Somaliland (une région qui avait annoncé son indépendance de la Somalie, mais qui n'est pas reconnue par la communauté internationale) sur l’accès à la mer, que Mogadiscio considère comme une violation de la souveraineté du pays.
Le document stipule, notamment, que le Somaliland, situé au nord-ouest de la Somalie, loue 20 km de ses côtes à l'Éthiopie pour une durée de 50 ans.