Unrwa : Guterres appelle à poursuivre l’aide aux palestiniens

Le secrétaire général des Nations unies a exhorté, dimanche, les pays ayant suspendu leur financement à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la tourmente, à «au moins garantir» la poursuite de ses opérations, essentielles à deux millions de personnes.

Deux millions de civils à Ghaza dépendent de l’aide critique de l’Unrwa pour leur survie au quotidien», alors «j’exhorte vivement les gouvernements qui ont suspendu leurs contributions à au moins garantir la continuité des opérations de l’Unrwa», a plaidé Antonio Guterres dans un communiqué.
Le président du Conseil national Palestinien, Rawhi Fattouh, a déclaré que la campagne programmée d’incitation lancée par l’entité sioniste contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés (UNRWA), n’est pas nouvelle, mais plutôt un plan d’occupation vieux de plusieurs années, dans le but est d’effacer la question des réfugiés et le droit au retour.
Dans un communiqué publié samedi soir, Fattouh a précisé que l’incitation sioniste contre l’UNRWA est une mesure de représailles contre le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et l’institution internationale pour ses positions et ses rapports, sur lesquels s’est appuyée la Cour internationale de la justice.
Le président du Conseil national Palestinien a appelé les pays qui ont annoncé la cessation de leur soutien à l’UNRWA à ne pas suivre les médias et la machine d’occupation de l’entité sioniste, qui vise à mettre fin à la question des réfugiés.
Fattouh a appelé les pays qui ont annoncé qu’ils cesseraient de financer l’UNRWA, les Etats-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Finlande, à revenir immédiatement sur leurs décisions et à enquêter sur la propagande que l’entité sioniste diffuse contre l’agence internationale créée conformément à la résolution 302 émise par l’Assemblée générale en 1949.
Par ailleurs, le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a jugé samedi «choquante» la suspension du financement de l'agence par de nombreux pays et «menace le travail humanitaire actuellement en cours dans la région, notamment à Ghaza», appelant ces pays à revenir sur leurs décisions.
Il a souligné que les Palestiniens de la bande de Ghaza n'avaient pas besoin de cette punition collective supplémentaire.
«Il est choquant de voir la suspension des fonds en réaction à des allégations contre un petit groupe d'employés», compte tenu des mesures déjà prises et du rôle de l'agence dont «dépendent 2 millions de personnes pour leur simple survie», a déclaré Philippe Lazzarini.

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