Insécurité globale

Tous les rapports des organisations internationales continuent de mettre en lumière les méfaits du blocus imposé par les autorités de l'occupation sionistes à la bande de Ghaza depuis le début de l'agression génocidaire, le 7 octobre 2023. Cette région est ravagée par une agression barbare depuis plus d'un an et des milliers de Palestiniens ont été déplacés. C’est dans ce contexte qu’est aussi constaté un manque d'aide humanitaire, aggravant ainsi la situation des habitants. Les observateurs sont frappés par l’absence de plusieurs services. C’est vrai lorsqu’il s’agit de se pencher sur l’état de la disponibilité de la nourriture, du carburant et de l'assistance médicale. Bien sûr, de nombreux acteurs ne se contentent pas d’inscrire dans leurs rapports les dépassements de la puissance occupante. Ils font pression sur l'entité sioniste, pour qu'elle débloque l'aide humanitaire. Ces appels sont restés sans écho. Ces appels sont lancés sur fond de crainte d’une apparition de la famine. Le personnel des organisations humanitaires ont observé des indicateurs dangereux sur l’état d’une grave insécurité alimentaire. La population a même été contrainte de vendre certains de ses biens de base, pour se procurer de la nourriture. L'occupant sioniste a inauguré, depuis longtemps, une politique systématique visant à affamer les civils. Aussi, des centres de distribution d'aide et des banques alimentaires ont été délibérément ciblés. Le droit à l’alimentation n’est plus respecté, et ce n’est que l’une des formes de violences exercée sur la population. Sur le plan démographique, les femmes et les enfants, qui constituent plus des deux-tiers de la population de Ghaza sont les catégories les plus touchées. À travers ces catégories, le but est d’éliminer les Palestiniens en tant que groupe et la famine est utilisée comme moyen de parvenir à cette fin et de commettre un génocide. C’est un crime qui n’a pu être caché à l’opinion internationale, malgré les tentatives de la puissance occupante. La couverture médiatique a bien documenté les crimes de l’entité sioniste. Cette activité a conduit les autorités sionistes à interdire l'entrée des médias internationaux à Ghaza, pour couvrir les événements de manière indépendante. Les journalistes palestiniens ont effectué leur mission au prix d'un lourd tribut et plus de 100 d’entre eux ont été tués. Les responsables de tant de crimes sont connus et doivent être punis. La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre certains d’entre eux, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

El Moudjahid

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