
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a déposé hier après-midi à Stockholm (Suède), une gerbe de fleurs sur la tombe de l’ami de la Révolution algérienne, le défunt Olof Palme avant d’effectuer une visite amicale à la Fondation éponyme défendant ses idées en faveur des causes justes à travers le monde, et ce au terme de sa visite officielle au Royaume de Suède, indique un communiqué du ministère. Ce geste «intervient en application de l’engagement du président de la République à préserver la mémoire nationale de manière générale et à se remémorer les hauts faits des amis de la Révolution algérienne en particulier», souligne le communiqué. A cette occasion, «le ministre Ahmed Attaf a salué la relation particulière qui unissait le défunt Olof Palme et l’Algérie, grâce au rôle important de soutien à la cause algérienne qu’il avait joué lors de la période de la lutte armée pour le recouvrement de la souveraineté nationale outre ses valeureuses contributions à la consolidation des relations d’amitié et de coopération entre l’Algérie et la Suède durant ses mandats en tant que Premier ministre». Par ailleurs, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, s’est rendu, mardi soir, à Stockholm, pour une visite officielle au Royaume de Suède. Cette visite, a précisé un communiqué du ministère des Affaires étrangères, «s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de la volonté des deux pays de renforcer les relations historiques qui les unissent, notamment en œuvrant à consolider leurs convergences politiques autour des principales questions d’actualité aux niveaux régional et international». Sous l’impulsion du président de la République, M. Attaf cherche par cette visite à «explorer les perspectives de renforcement du partenariat économique entre les deux pays, sur la base des opportunités qu’offrent les potentialités et les avantages économiques dont ils disposent», a ajouté la même source. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue suédoise, Mme Maria Malmer Stenergard. Un entretien qui a été suivi par une réunion de travail élargie aux membres des délégations des deux pays. Lors de leur échange, les deux ministres ont passé en revue l’état des relations bilatérales et fait une «une évaluation globale des différents axes et dimensions des relations historiques unissant les deux pays, en prévision de la célébration du tricentenaire du premier traité algéro-suédois, conclu en 1729 entre la Régence d'Alger et le Royaume de Suède», précise le communiqué de ministère des Affaires étrangères. Soulignant l’importance de ces «relations séculaires davantage renforcées par le soutien du Royaume de Suède à la Révolution de libération nationale», les deux ministres se sont mis d’accord d’œuvrer à «hisser le partenariat économique entre les deux pays au niveau des relations politiques privilégiées les unissant». La Suède, faut-il le souligner, s'intéresse de plus en plus au marché algérien. En septembre 2024, une mission de prospection a été organisée à Stockholm, afin d’informer les entreprises suédoises sur les opportunités d’investissement en Algérie, ainsi que sur les améliorations dans l’environnement de l’investissement introduites, grâce à une nouvelle loi sur l’investissement adoptée en juillet 2022. Il y a actuellement près d’une vingtaine d’entreprises suédoises, présentes ou représentées, en Algérie. Mais le volume des échanges commerciaux entre les deux pays reste modeste, avec moins de 300 millions de dollars par an. Sur les plans régional et international, les deux ministres ont échangé leurs vues sur des dossiers d’intérêt commun, notamment les développements de la situation au Moyen-Orient et dans la région sahélo-saharienne, en plus du conflit russo-ukrainien.
M. A. O.