
De commissions en rapports, les preuves accumulées sur les transgressions de l’entité sioniste de toute notion de droit international devraient inciter à des actions vigoureuses, pour mettre fin à des dépassements intolérables. Or, l’entité sioniste franchit, chaque jour, de nouveaux pas dans le sens des violations de tous les usages admis par les composantes de la communauté internationale. C’est le cas pour l’arraisonnement des bateaux dans une tentative de faire avorter toute chance de sortir la bande de Ghaza de son isolement. Les enquêtes internationales détectent d’autres crimes, lors de la guerre génocidaire conduite dans la bande de Ghaza. C’est l’extermination de toute une nation qui est visée, avec la destruction de tout ce qui contribue à sa survie et à la préservation de ses caractéristiques nationales.
Après les destructions matérielles des écoles et des hôpitaux, celles visant les sites culturels et religieux sont aussi dénoncées. L’adversaire déploie une série d’agressions qui compromet l’aspiration du peuple palestinien à accéder à son droit à l'autodétermination. La liste des actes de sauvagerie comprend le crime contre l'humanité pour anéantir la vie des Palestiniens à Ghaza. Des générations entières du peuple palestinien porteront, pendant longtemps, les séquelles de ces préjudices. Les défenseurs des droits de l'homme doivent se mobiliser pour juger les coupables en les traduisant devant la Cour pénale internationale. La généralisation des attaques contre les sites abritant les femmes et les enfants inquiète, au plus haut point, les démographes, craignant une catastrophe sur le plan de l’évolution de la population. Les destructions des centres d’habitation visent à affaiblir les capacités de résistance des populations palestiniennes que l’adversaire veut contraindre à quitter leur territoire, afin de faire place nette à de nouvelles colonies. Néanmoins, les liens historiques des Palestiniens avec la terre ne sont pas altérés, car ils sont encore à l’origine du raffermissement de leur identité collective. À Ghaza, la population est menacée de famine du fait du siège imposé par l'occupant et des fortes limitations de l'aide humanitaire. Les soins médicaux sont tout aussi réduits. Périodiquement, les organisations en charge de la santé ont alerté sur le fait que de nombreux hôpitaux sont hors service, en raison de l'intensification des hostilités à leur proximité. Il est également fait état d'une grave pénurie de médicaments et de matériel médical. Ce sont autant de conséquences de l’embargo sioniste. Des militants tentent de briser le blocus pour mettre fin à une situation humanitaire à Ghaza.
El Moudjahid