Guet-apens

Les forces d'occupation continuent de perpétrer des massacres contre des civils palestiniens en quête de distribution d'aide humanitaire, ce qui prouve bien que tous les moyens sont utilisés pour anéantir la population, y compris l’utilisation de l’arme de la famine étant donné que les rares disponibilités sont employées pour tendre des guets-apens. L’agression à Ghaza engendre une crise qui a eu des effets dévastateurs sur les civils. Ces derniers sont victimes de déplacements et de meurtres ainsi que d’exécutions sommaires et d’autres formes de violence. Des abus graves sont aussi notés dans le contexte de ce conflit qui a laissé son lot de violations généralisées des droits des personnes. Les Palestiniens ont également du mal à subvenir à leurs besoins fondamentaux. La réduction de l'aide étrangère entrave la capacité des organismes humanitaires qui peinent à surmonter des pénuries de toutes sortes. Les deux millions de personnes dans la bande de Ghaza sont confrontées à une grave crise de la faim. La menace ne va pas s’estomper tant que le blocus sioniste se poursuivra. L’escalade des agressions depuis le 7 octobre 2023 a entraîné une hécatombe, premier pas de l’ennemi pour réaliser le sinistre projet de génocide. Les stocks alimentaires sont épuisés, conséquence de la fermeture des points de passage à la frontière. On assassine par l’arme de la faim mais aussi par des bombardements sur diverses zones de la bande de Ghaza. Les massacres qui sont perpétrés par les forces d'occupation l’ont été en utilisant des avions de guerre, des drones et toutes sortes d’engins meurtriers. Des morts, des blessures graves et des mutilations sont les résultats de ces agressions. Un suivi quotidien de la situation dans les territoires occupés est assuré et le constat est le même depuis des mois : l'entité sioniste intensifie son agression sauvage contre le peuple palestinien. Ce dernier cherche par tous les moyens à mobiliser l’opinion pour faire pression sur l’adversaire et épargner des vies humaines. Tous les moyens d’existence sont annihilés. Les soldats font exploser des maisons et causent des interruptions de tous les services sociaux qui cessent de fonctionner. Autant d’actes qualifiés de crimes de guerre. Les attaques meurtrières contre des civils qui tentent d'accéder à des quantités dérisoires d'aide alimentaire sont inadmissibles, lancent des organisations. Elles constatent que ces faits constituent une grave violation du droit international. Cibler des personnes affamées alors qu'elles recherchent de la nourriture relève de l’infamie. C’est de plus en plus clair : la faim, à côté des bombardements, est utilisée comme une arme dans le cadre d'un plan systématique visant à vider la bande de Ghaza de sa population.

El Moudjahid

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