
La résistance palestinienne n’accepte aucune proposition de cessez-le-feu qui ne répond pas aux demandes de retrait des forces d’occupation. Ce qui conduira à mettre fin aux meurtres et à la famine. En effet, le peuple palestinien réclame l’arrêt de la guerre qui risque de décimer les habitants qui tombent par milliers sous les bombardements en différents endroits du territoire palestinien. Le chaos engendre une situation humanitaire désastreuse. L'aide ne peut être acheminée à Ghaza qu’au compte-goutte, après un blocus de deux mois. Malgré l’intensification de ses opérations militaires dans le territoire palestinien assiégé, l’armée d’occupation n’atteint aucun de ses objectifs affichés, étant donné que la résistance fait face avec courage à cette déferlante. En dehors de la sollicitation de récupérer des prisonniers, l’entité sioniste cherche, en réalité, à prendre le contrôle de la totalité de la bande de Ghaza et d'anéantir le mouvement de résistance. Buts inaccessibles après plus d’un an d’agression. Toutes les forces de répression se déchaînent contre les civils. Elles démolissent des maisons, rasent des quartiers entiers et détruisent toute infrastructure nécessaire à la survie des habitants. Ces derniers sont également déplacés et l'occupant continue d’émettre de nouveaux ordres d'évacuation. Après le meurtre, d’autres menaces planent sur les Palestiniens. En plus des bombardements intensifs, la famine menace l'avenir des enfants de Ghaza, avertissent les organisations de l’ONU. En guise d’exigence, il est signalé qu’il faut de toute urgence permettre à l'ONU et à ses partenaires de fournir une assistance à grande échelle sans entrave ni interruption. Un accord de cessez-le-feu peut permettre ce genre d’actions. Avec le blocus humanitaire à Ghaza, l'entrée de toute aide humanitaire est extrêmement difficile. Dans ce territoire, la population est menacée de famine. Et il y a urgence, pour sauver des milliers d’habitants en détresse. C’est dans ce contexte que la lutte et la résilience du peuple palestinien continuent. En face, il y a un silence coupable de certains et la complicité d'autres dans les crimes commis par l'occupant sioniste contre ce peuple. Ce dernier, malgré toutes les contraintes, refuse d’abandonner sa terre. Adopter un tel scénario équivaut à laisser le champ libre à la colonisation. L'annonce de la création de 22 colonies en Cisjordanie occupée par l'entité sioniste est la preuve de cet acharnement à déporter la population. C’est un risque direct qui détruit tout espoir de parvenir à imposer la solution à deux États. Cette dangereuse escalade entraîne la région dans un cycle de violence et d’instabilité, avertissent les Palestiniens. Cette situation humanitaire est de plus en plus dramatique et injustifiable, s’insurgent les organisations internationales, auxquelles manquent des moyens d’action efficaces sur le terrain, dont seuls les États peuvent disposer. Pendant ce temps, des réunions de haut niveau se poursuivent, avec des exhortations adressées à l’occupant, pour assumer ses responsabilités qui découlent du droit international. En premier, il s’agit de protéger les populations civiles.
El Moudjahid