
Malgré les condamnations des exactions sionistes, aucune mesure concrète n’est encore dégagée pour empêcher l'extermination du peuple palestinien à Ghaza. Les appels à imposer des sanctions contre l'entité sioniste n’ont pas abouti, pas plus que les exhortations à remplir ses obligations juridiques internationales en tant que puissance occupante. C’est, au contraire, la violation de conventions internationales qui prévaut, ce qui est illustré par des crimes de guerre. Cela conduit tout droit à un génocide. Dans le même temps, plusieurs voix s’élèvent pour porter un appui au droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Néanmoins, la communauté internationale ne s’est pas conformée à la nécessité d’exercer plus de pression sur l’entité sioniste pour parvenir à un changement de la situation dans les territoires occupés, où des actes inouïs sont commis dans l'impunité la plus totale. Cette communauté doit agir maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Déjà, le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'alourdit de jour en jour, alertent les autorités sanitaires palestiniennes. Les martyrs et les blessés se comptent par milliers, alors que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres. Un accord de cessez-le-feu aurait pu réduire la pression et la répression de l’occupant, mais il se refuse à cette solution, fut-elle temporaire, car c’est le retrait de l’armée qui est revendiqué par la résistance. Après plus d’une année d'agression, une catastrophe humanitaire sans précédent a touché la population. Ces énormes souffrances sont rapportées chaque jour par des organismes des Nations unies. Les réfugiés sont accablés par les conséquences du blocus humanitaire sioniste imposé depuis près de trois mois à l'enclave palestinienne ravagée par la guerre qui dure depuis octobre 2023. C’est dans ce contexte apocalyptique que l'entité sioniste exploite délibérément la situation de famine qu'elle a créée dans la bande de Ghaza, pour sanctionner les Palestiniens et tenter de venir à bout de leur résistance. Il n’y a pas que le manque de vivres qui menace les Palestiniens. Ils sont aussi privés de soins médicaux. Ainsi, seulement six de ses 22 centres de santé fonctionnent encore à l'intérieur et à l'extérieur des centres d'hébergement, en raison des bombardements incessants de l'armée dans la bande de Ghaza. De là, le cri d’alarme des associations humanitaires : il est urgent d'assurer la livraison sans entrave de l'aide vitale. Pour atteindre cet objectif, entre 500 à 600 camions de ravitaillement doivent entrer à Ghaza chaque jour. C’est ce que l’occupant refuse d’accorder.
El Moudjahid