
Le principe de sanctions contre l’occupant sioniste, qui procède à une véritable l’élimination d’un peuple devant le monde entier dont les derniers oripeaux d’humanité sont tombés, refait surface, dans une tentative d’exercer des contraintes sur l’État hébreu, afin de l’obliger à cesser son agression barbare contre la bande de Ghaza. Cette tendance et ces appels ne sont pas nouveaux. Ils ont même été initiés depuis longtemps considérés comme des actions indispensables et utiles afin de mettre fin au génocide et sauver les habitants de la famine, la nourriture étant utilisée comme une arme de guerre contre des populations sans défense ,sans compter le manque de médicaments dans des hôpitaux débordés aux équipements détruits, en raison du blocus sur l’entrée de l’aide à Ghaza. Les services essentiels sont à l’arrêt, causant de grandes difficultés aux familles qui n’ont pas d’accès à l’eau potable. Dans la panoplie des pressions exercées sur l’occupant, les appels à un cessez-le-feu permanent se suivent sans écho et l’escalade de l'horrible se poursuit inexorablement dans la bande de Ghaza et à El-Qods. Dans les fora internationaux, la cause palestinienne est supplantée par d’autres théâtres d’opérations, en dépit des efforts inlassables de l’Algérie, dont le soutien au peuple et à la cause palestiniens n’a jamais varié d’un iota, appelant, avec la dernière énergie, à la solidarité, pour sauver les vies. Des enfants et des femmes parmi les premiers à subir des effets dévastateurs de la fermeture des points de passage vers l'enclave palestinienne. Il s’agit aussi de rejeter tout déplacement forcé du peuple palestinien de sa terre. Comment, dès lors, amener l’opinion internationale à écouter les cris du peuple palestinien martyr que l’on assassine à ciel ouvert et ébranler les esprits ? L’Algérie est pleinement engagée dans ce combat contre le mutisme des institutions de la planète et continue de culpabiliser les consciences. C’est cela l’Algérie.
El Moudjahid