Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé, jeudi dernier, par visioconférence, aux travaux de la 52e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi OPEP et non OPEP (JMMC), a indiqué un communiqué du ministère.
Au cours de cette réunion, "les ministres ont discuté de la situation actuelle du marché pétrolier mondial et de ses perspectives à court terme", explique la même source, ajoutant que "les membres du Comité ont également évalué le respect des engagements de limitation de la production des pays de l’OPEP+ pour le mois de décembre 2023". A l’issue de la réunion, M. Arkab, cité par le communiqué", a indiqué que "les pays de l’OPEP+ surveillent, attentivement et de manière constante, l’évolution du marché pétrolier international, compte tenu des incertitudes qui pèsent sur ses fondamentaux".
Il a évoqué "les risques liés à la croissance économique mondiale, notamment le ralentissement de l'activité dans les pays industrialisés et le rebond modéré dans les pays émergents, qui pourraient impacter la demande de pétrole malgré une offre largement disponible sur le marché". "Les décisions prises le 30 novembre dernier, tant de manière collective qu'individuelle, visant à ajuster la production des pays de l’OPEP+ au cours de l'année en cours, sont destinées à atténuer les distorsions entre l’offre et la demande, en vue d'atteindre l'équilibre et la stabilité du marché pétrolier", affirme le ministre.
M. Arkab a également rappelé que "conformément à l'engagement de l’Algérie, une réduction volontaire et additionnelle de la production de pétrole brut de 51.000 barils par jour a été mise en œuvre à partir du 1er janvier 2024, et ce, pour une période de 3 mois".
Par ailleurs, Mohamed Arkab, a reçu, mercredi dernier à Alger, le chef de l'unité "Afrique du Nord" au sein de la Direction générale du voisinage relevant de la Commission européenne, Florian Ermacora, avec qui il a passé en revue les voies de renforcement de la coopération bilatérale dans les différents domaines de l'Energie, indique un communiqué du ministère.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée au siège du ministère en présence de cadres centraux et de l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Algérie, les deux parties ont évoqué les relations bilatérales et les voies de leur renforcement dans le cadre du dialogue stratégique entre l'Algérie et l'UE dans le domaine de l'énergie, note le communiqué.
La rencontre a été l'occasion de revenir sur le progrès réalisé en matière de coopération bilatérale énergétique et les perspectives de son renforcement, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement de l'Europe en gaz naturel, les énergies renouvelables (EnR), le développement de l'hydrogène, la transition énergétique, l'efficacité énergétique, mais aussi la promotion et l'appui à l'investissement dans ces domaines.
Les deux parties ont abordé, entre autres, la coopération en termes de commercialisation du gaz naturel, de réduction des émissions de méthane dans l'industrie gazière, du raccordement électrique entre l'Algérie et les pays de l'UE, outre le projet du corridor sud de l'hydrogène "SoutH2 Corridor" visant à relier l'Algérie à l'Europe via l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche, en vue d'exporter cette ressource à l'avenir.
A cette occasion, "le ministre a donné un aperçu général sur les différents programmes du secteur pour le développement des énergies nouvelles et renouvelables, de la production du gaz naturel et de l'électricité et le dessalement de l'eau de mer, saluant le progrès enregistré au niveau du partenariat, notamment les réunions organisées entre les experts", selon la même source.
Les deux parties ont également examiné les moyens d'élargissement de la coopération dans le domaine de la prospection, de la production et de l'utilisation des ressources minières rares.
Pour sa part, M. Ermacora a salué le progrès réalisé à travers les rencontres et les différents échanges, soulignant la poursuite du dialogue et du partenariat stratégique avec l'Algérie pour introduire d'autres sujets importants dans le domaine de l'énergie. Il a insisté, en outre, sur l'importance de l'Algérie, étant un partenaire stratégique fiable en matière d'approvisionnement de l'UE en énergie, en particulier le gaz naturel, conclut la source.
