Tahar Bekhouche :
«L’inquiétude nous gagne chaque année. Franchement, maintenant on pense plus à la santé de nos enfants qu’à leur scolarité. La situation sanitaire nous inquiète beaucoup à l’école et dans la rue. Les enfants ne font pas attention et leur comportement diffère de celui de l’adulte. Ils partent en groupe, ils se regroupent dans les cours des écoles, obligés d’être en contact avec leurs camarades. Leur comportement n’obéit pas à une stabilité. Il faut les surveiller davantage mais aussi leur inculquer les notions de protection. Il faut leur dire que cette pandémie est grave, mortelle et n’épargne personne si les mesures barrières ne sont pas respectées. Il faut toujours instaurer une surveillance dans leur comportement. Cette situation a complètement chamboulé leur scolarité qui a influé sur leur scolarité.
Les enfants sont divisés en groupes dans la classe avec des horaires différents. Ils s’adaptent difficilement. Les écoles doivent également s’impliquer davantage par la mise à disposition des moyens de protection. Il faut de l’eau dans les sanitaires, du gel hydroalcoolique et la désinfection des locaux, c’est important. L’enseignant a un rôle très important dans cette situation. Il faut apprendre à l’élève à gérer son quotidien le plus normalement du monde. Nous souhaitons également que le volume horaire soit augmenté afin que nos enfants achèvent le programme dans les délais surtout pour les élèves de fin de cycle qui passent des examens.»
Saïda Hammouche :
«J’ai deux enfants scolarisés au primaire. Je passe mon temps à leur faire des révisions à la maison vu que leur scolarité est divisée en groupes avec une réduction d’horaire pédagogique.
Puisqu’ils ne sont scolarisés qu’un jour sur deux, je profite de leur temps libre pour les occuper avec des révisions de cours.
Ceci dit, je souhaite que ce soit l’enseignant qui donne des sujets de révision afin que l’enfant soit totalement investi dans sa scolarité. Certes, la pandémie a largement influé sur leur comportement.
Ils ne peuvent pas supporter la bavette toute la journée, ils sont séparés de leur camarade de table, la participation au cours est moins chaleureuse en groupe.
C’est vrai que c’est la situation sanitaire qui a imposé ce climat mais l’enfant doit être pris en charge convenablement pour que sa scolarité ne soit pas perturbée. Je souhaite que la pandémie s’achève rapidement et que nos enfants retrouvent l’ambiance des classes mais aussi une meilleure stabilité dans leur scolarité loin des grèves des enseignants qui ont un impact négatif sur le bon déroulement des études.»
Mustapha L.
