L’Algérienne des viandes rouges (Alviar) : Des moutons par facilité de paiement

En prévision de l’Aïd-El-Adha, l’Algérienne des viandes rouges (Alviar), une entreprise publique, propose, comme chaque année du reste, aux citoyens, de s’offrir un mouton par facilité de paiement. Des prix relativement abordables comparativement à ceux pratiqués par les vendeurs privés, estiment la plupart des clients rencontrés au niveau de ce point de vente, sis à Birtouta (Alger).

C’est le cas de Samia qui attendait depuis 7 heures du matin l’ouverture de ce point de vente pour commander un mouton. À 9H, une grande foule attend avec impatience, postée devant la porte d’entrée. A l’intérieur, les choses sont bien organisées. Les moutons se trouvent à l’entrée et les prix son affichés par des couleurs, le jaune indiquant 45.000 DA, le vert 55.000 DA, le bleu 68.000 DA, le rouge 85.000 DA et enfin le double rouge est le plus cher, soit 91.000 DA.
Ingénieur agronome à l’Algérienne des viandes rouges, Amina Cherfaoui nous a affirmé que l’entreprise a lancé une nouvelle option d’achat par facilité, une initiative qui s’inscrit dans le cadre du dispositif spécial prévu pour le groupe public. «Nous avons signé plus de 65 conventions avec des entreprises privées et publiques. Le payement se fera en quatre tranches, selon l’offre sociale spéciale de chaque société. Certaines entreprises s’acquittent de la première tranche fixée à 25%, d’autres payent directement à l’achat du mouton. L’objectif de cette initiative est de faciliter la tâche aux catégories à revenus moyens, au lieu de payer la totalité», a-t-elle expliqué.
Elle a précisé que l’élevage et l’engraissement du bétail se fait au niveau des fermes pilotes du groupe, sises à Djelfa, dans des fermes privées. «Le groupe prévoit d’étendre son réseau de distribution à travers la création de points de vente au niveau de toutes les wilayas», nous a-t-elle confié. 
Agent à Extranet, El Hadi salue cette initiative qui lui permet d’acheter un mouton tout en préservant son salaire. «J’ai payé juste 20.000 DA et le reste se fera par tranches. C’est une excellente chose. J’ai pu, ainsi, faire des économies conséquentes par rapport à ce que j’ai l’habitude de dépenser chez d’autres vendeurs», s’est-il félicité, tout en souhaitant que les prix soient maintenus à ce niveau. 
Quant à Smaïl, venu de Bab El Oued, et qui travaille à Sonelgaz, estime que les prix sont «plus ou moins abordables» pour les petites bourses. «En payant 1.000 DA supplémentaires, j’ai quand même pu laisser mon mouton jusqu’à la veille de l’Aïd», a-t-il affirmé. 
Cadre supérieur dans le secteur public, Mourad, la quarantaine, considère que les prix sont «compétitifs» avec un «excellent rapport qualité-prix». «D’autant plus qu’il s’agit d’un produit local. Le mouton algérien est très réputé pour son goût savoureux», a-t-il ajouté. Il en est de même pour Mohamed qui souhaite que cette bonne initiative va permettre aux classes moyennes et aux couches défavorisées d’avoir un mouton à des prix relativement abordables et, surtout, qu’elle soit généralisée dans tout le territoire national, notamment dans les zones d’ombre. 
 
Zine Eddine Gharbi

 

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