Depuis l'élection du Président Tebboune, l'Algérie n'est plus celle d'hier. Actuellement, notre pays a pu «maintenir l'indépendance de sa décision politique et économique», a laissé entendre, jeudi, le président du Conseil de la Nation, M. Salah Goudjil.
Le président du Conseil de la Nation s'est félicité de «la nouvelle étape que vit l'Algérie qui est sur la bonne voie», dit-il, d'autant qu'elle a pu surmonter une «période difficile», a-t-il souligné. «Nous devons être fiers aujourd'hui car nous avons dépassé l'étape critique et nous sommes sur la bonne voie. Nous devons désormais penser à l'avenir et aux générations futures», a déclaré M. Goudjil.
«Trois ans après l'investiture du Président Tebboune à la tête du pays, nous devons nous rappeler de la situation de l'Algérie avant 2019 et faire une comparaison», a-t-il dit en substance. Précisant que la décision politique vient par l'indépendance de la décision économique, et ce grâce au programme du chef de l'État. Plaidant, pour «l'unité du front interne», le «renforcement de l'indépendance de la décision économique tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur», la «protection de l'histoire» qui doit être «correctement enseignée aux générations futures», c'est-à-dire sur la base des «écrits émanant de ceux qui ont vécu la Guerre de libération et non des récits étrangers», a-t-il précisé.
M. Goudjil a affirmé que «depuis l'élection du Président Tebboune, il y a trois ans, toutes les étapes et démarches de notre processus ont une «référence en rapport avec notre histoire» basée sur des principes «en application de la Déclaration du 1er novembre». Abordant le volet économique, il informe que la loi sur la monnaie et le crédit sera bientôt soumise au gouvernement, précisant que cette dernière va «soutenir l'investissement» en Algérie. Ainsi, l'Algérie «doit retrouver sa place» dans ce monde en «constant changement» et doit ainsi «faire face à de grands défis», a souligné le président de la chambre haute du Parlement.
Sur le plan diplomatique, il a mis l'accent sur les choix stratégiques du pays qui s'accordent, selon lui, depuis longtemps avec le principe de «non-alignement», et à ses orientations fondées en toute liberté grâce à la «souveraineté nationale». Rappelant, dans la foulée, le «non-recours de l'Algérie à l'endettement extérieur». Enfin, M. Goudjil a évoqué deux dates historiques de la Révolution algérienne, notamment l'anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1960, qui sera célébré prochainement par l'Algérie, ainsi que la date du 19 décembre, anniversaire de l'investiture du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la tête de l'Etat.
Samia Boulahlib
