De notre bureau : Boudjemaâ Guetmi
Plus que quelques jours seulement avant la célébration de la fête religieuse musulmane de l’Aïd El Adha, le marché du mouton du sacrifice connait une certaine effervescence avec la fréquentation de plus en plus remarquée des pères de familles dont certains mis sous pression par leur propre progéniture.
Il y a lieu de constater de prime abord que l’engouement pour l’Aïd El Adha constaté ces dernières années n’ est plus le même à cause de la chute du pouvoir d’achat mis à mal par l’inflation galopante, même si certains ménages ont relevé avec satisfaction la baisse des prix des légumes seulement.
A Annaba, treize points de vente officiels de mouton pour le sacrifice ont été ouverts à l’occasion au niveau des banlieues et autres zones éparses telles que El Bouni, Sidi Amar, El Hadjar, Treat et Berrahal. Sans compter les points de vente de circonstance et les marchés hebdomadaires dont les plus réputés sont Dréan et El Guantara (Sidi Amar).
Les échos font état de prix exorbitants du mouton pour le sacrifice par rapport à l’année précédente. Ce qui décourage surtout les ménages à faible revenu qui ont décidé de commander d’ores et déjà des abats et une moitié carcasse de mouton pour fêter l’Aïd.
Les prix affichés varient de
40.000 jusqu’à 130.000 dinars et plus. Les moutons provenant des Hauts-plateaux et des wilayas du Sud du pays attirent le plus la clientèle, à l’instar de ceux des régions de l’Est (Batna, Tébessa et Oum El Bouaghi). Un maquignon venu de la wilaya de Tiaret et installé à la ferme «Sainte Marie», entre la localité d’El Kerma et El Hadjar sur la route nationale n°21 propose des moutons de qualité à 92.000 et 95.000 dinars.
La plupart des ménages préfèrent temporiser dans l’espoir de voir les prix baisser. Mais il faut convaincre les enfants de patienter et ce n’est pas gagné. Par ailleurs, plus d’une dizaine de vétérinaires ont été mobilisés pour encadrer les marchés et les points du mouton du sacrifice.
L’inspectrice vétérinaire au niveau de la direction de wilaya des services agricoles (DSA), Mme Halima Berredjem, nous a déclaré qu’ aucune maladie du cheptel proposé n’a été jusqu’ à présent enregistrée au niveau des marchés et points de vente.
Avec le virement des pensions et des salaires des fonctionnaires, il est plus que certain que les marchés du mouton du sacrifice vont connaitre une ambiance exceptionnelle au grand bonheur des ménages à faible revenu.
B. G.
