Amélioration de la nutrition en Afrique :La JICA pour une dynamique internationale

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«L'engagement de la JICA (agence japonaise de coopération internationale en Afrique), relatif à l'amélioration de la nutrition» a été le thème d’une conférence de presse en ligne organisée, mercredi dernier, par la division de la presse internationale (ministère des Affaires étrangères du Japon).  Cet évènement, ont précisé les organisateurs, s’inscrit dans le cadre du suivi des recommandations du «Tokyo Nutrition for Growth (N4G) Summit 2021», qui s'est tenu les 7 et 8 décembre 2021. Dans ce contexte, le point de presse qui a été animé par M. Amameishi Shinjiro, directeur général adjoint et directeur de groupe pour le développement agricole et rural (Afrique, Moyen-Orient et Europe, JICA) et, Mme Ibi Tomomi, directrice, Département Développement Humain, JICA), a mis en évidence «l’engagement de la partie japonaise pour la poursuite des efforts dans le sillage des conclusions du «Tokyo Nutrition for Growth (N4G) Summit 2021» pour l’amélioration de la nutrition en Afrique. Les deux intervenants se sont relayés ainsi pour mettre en exergue la politique de coopération de la JICA en Afrique et les actions engagées dans certains pays (Ghana, Madagascar, Mozambique). Dans cette optique, les intervenants ont souligné, chacun dans le cadre de sa mission, la nécessité d’une «approche multisectorielle de la sécurité nutritionnelle pour atteindre les objectifs de développement durable notamment l’objectif 2 qui traite de la faim». Il a été souligné lors de ce point de presse qu’«environ la moitié des enfants du monde vivent dans des pays qui sont loin d’atteindre une ou plusieurs des trois cibles des ODD 2030 sur la malnutrition infantile». Il a été démontré aussi que «le retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans est plus répandu en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Océanie, en plus l’émaciation (nutrition aiguë) est prévalente en Afrique du Nord et à l’est du continent, en Asie du Sud-Est et en Océanie». Aussi, les conférenciers ont mis l’accent sur la nécessité d’une «dynamique internationale pour une meilleure nutrition». Dans cette optique, rappel a été fait des engagements contenus dans le document final du sommet 2021 de Tokyo soumis par les parties prenantes (gouvernements, organisations, internationales, entreprises privées, ONG, etc.), pour améliorer la nutrition, en Afrique notamment. La conférence de presse a permis d’autre part une présentation des principaux axes de la politique de coopération de la JICA en Afrique en matière de sécurité humaine, domaine d’intervention de Mme Ibi Tomomi, directrice, Département Développement Humain, JICA, en «assurant les moyens de subsistance aux populations vulnérables». La JICA a-elle affirmé, œuvre à «créer une société résiliente face aux diverses menaces, climatiques nutritionnelle, et sanitaires» pour protéger ‘‘la vie, les moyens de subsistance et la dignité’’ des personnes». Cette politique vise ainsi à «améliorer la nutrition pour 200 millions d’enfants à travers l’Afrique en collaboration avec l’agence AUDA-NEPAD». Aussi, «les actions engagées à ce titre portent sur la stabilisation de la production en réponse au changement climatique et la croissance démographique, la formation d’industries locales, et l’amélioration des revenus et moyens de subsistance des agriculteurs ciblant plus de 32 pays». Le sommet de Tokyo sur la nutrition et la croissance 2021, ont rappelé, à cette occasion les conférenciers, «est venu en appui aux efforts mondiaux visant l’élimination de la faim de par le monde dans le cadre des Objectifs de développement durables (ODD) tracés dans l’agenda des Nations Unies». Le document portant politique de la JICA, présenté pour la circonstance, met l’accent sur l’impératif «d’intégrer la nutrition à la couverture sanitaire universelle», avec insistance sur «la nécessite de mettre en place de meilleurs systèmes alimentaires et de lutter efficacement contre la malnutrition dans certaines parties du monde, en particulier dans les régions fragilisées par les conflits».  Le document fait mention d’un axe fondamental, à savoir, «assurer la continuité du financement pour concrétiser ces objectifs». A ce titre, a-t-il souligné, «la JICA œuvre dans le cadre d’une approche multisectorielle pour améliorer la qualité et le niveau de la nutrition dans les pays en développement à travers une collaboration avec les différents ministères et organismes dans différents domaines, entre autres, l’agriculture, la santé, l’eau et l’assainissement».
D. Akila
 
 

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