
Une journée d’étude au profit des établissements de formation artistique dans le but d’évaluer leurs performances et d'anticiper l’avenir a eu lieu hier, au Palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger, sous le slogan «Qualité des performances et opportunités de développement».
Placé sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, le secrétaire générale du ministère, Sid-Ali Sbaâ, a présenté une allocution d’ouverture lue au nom du ministre Zouhir Ballalou dans laquelle il a fait savoir que la tenue de cette journée intervient dans une conjoncture marquée par des mutations accélérés sur les scènes culturelles et économiques. Rappelant l’importance de la formation spécialisée dans le domaine des arts et du patrimoine, qui oeuvre à mettre en place un capital humain susceptible de faire preuve de créativité, production et concurrence sur les marchés nationaux et mondiaux, l’intervenant a noté qu’il est inadmissible de se focaliser uniquement le talent sans l’associer à des paramètres pédagogiques et techniques modernes qui reflètent la nature des arts et oeuvrent pour la promotion de ses particularités esthétiques et cognitives. Qualifiant les ateliers de cette journée comme «des espaces de réflexion constructive et de débat», le conférencier a souligné que l’atelier des ressources humaines et gestion administrative et financière est un espace pour diagnostiquer les points forts et les faiblesses de la performance du facteur humain, ce qui permettra de renforcer les compétences des cadres et leur offrir l’opportunité de se mettre au diapason des nouveautés. Le deuxième atelier a pour intitulé «Numérisation et entreprenariat», qui pose une problématique importante relative au taux d'intégration des nouvelles technologies dans le processus de formation avec, notamment l’incitation à l’esprit d’initiative entrepreneuriale des diplomés, ce qui leur permet d’avoir un accès rapide au monde professionnel et de contribuer de manière qualitative au cycle économique. La lettre du ministre qualifie le troisième atelier du plus important, celui de «l’amélioration de la performance pédagogique» qui définit les procédés et paramètres d’enseignement et renvoie les outils d’évaluation et méthodes d’apprentissage dans le but d’assurer une formation qualitative en harmonie avec les enjeux de l’époque. Une conférence d’ouverture a suivi son allocution afin de mettre en œuvre le noyau des défis rencontrés par les institutions de formation artistiques au niveau national et régional, avec comme objectif le renforcement de la qualité de formation dans les aspects administratifs, pédagogiques et techniques. Directrice du centre du développement de l'entrepreneuriat à l’Ecole supérieure de la gestion de l'économie numérique, représentante du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Fatma-Zohra Chami a présenté une intervention sur les nouvelles orientations de l’université algérienne à l’aune de l’économie du savoir et de la transformation numérique. La deuxième intervention a été présentée par Selma Meglati Badra, présidente du département du suivi des projets numériques au haut commissariat de la numérisation où elle a partagé avec l'assistance mécanismes de développement de l’usage des technologies numériques et de la sécurité de l’information dans les institutions de formation dans le domaine artistique. Sami Abdelhafid, Pr à l’université de Tlemcen a, de son côté, présenté une intervention sur l’entrepreneuriat dans le domaine des arts et du patrimoine.
K. B.