Ni partisane, ni libérale, ni publique, ni privée, il y a une seule presse nationale dans toutes ses tendances, ses différences et ses lignes éditoriales mais respectueuse des constantes nationales et des notions de l’éthique et de la déontologie. En clair, une presse nationale observatrice des valeurs pour la promotion du secteur et la professionnalisation du métier grâce à la formation continue des journalistes et la modernisation des moyens didactiques. C’est du moins ce qu’il ressort du premier séminaire régional, tenu jeudi dernier à Oran, consacré au rappel des jeux et enjeux du contexte et au rôle à assurer par la presse nationale dans la préservation des fondements de l’Etat et la défense de sa souveraineté. Plutôt à la famille désormais de la presse nationale, pour reprendre les propos du ministre de la Communication qui s’est longuement attardé sur le sujet pour définir un champ d’action et d’exercice de cette liberté de presse longtemps recommandée dans ses discours par le premier magistrat du pays. Assurément, un tabou a été brisé au gré de cette rencontre qui s’est singularisée par la richesse du débat, la franchise relevée dans les interventions des journalistes et la profondeur dans le traitement des thèmes soumis ou proposés à l’enrichissement dans les ateliers. Magistrale sans doute a été l’allocution du membre du gouvernement de par la portée de ses orientations dans la valorisation de la profession et la dynamisation de la formation. La famille de la presse nationale a été ainsi conviée à s’inscrire dans un processus de modernisation pour être au diapason d’un progrès technologique, répondre aux attentes d’une société et accompagner une mutation. En d’autres termes, une implication effective dans la mise en œuvre de l’Algérie nouvelle et la consolidation de ses assises. Cette implication, a-t-il souligné, exige une fiabilité des sources d’information et une précision dans la diffusion et la publication. Les enjeux du contexte ont été également mis en évidence, comme pour inviter la corporation à se souscrire dans une approche nationale et faire valoir perpétuellement les intérêts suprêmes du pays. Sans doute, un pas a été franchi dans l’organisation, la modernisation et la mise à niveau d’un secteur de l’information à la faveur de cette rencontre qui s’est distinguée par des échanges pour assigner des perspectives à atteindre. Rationalité, efficacité et fiabilité ont caractérisé les assises de cette rencontre dont la réussite fut totale et absolue.
A. B.
