De notre correspondant : SI MERABET NOUR EDDINE
Toutes les mesures et dispositions nécessaires ont été prises pour assurer l’approvisionnement du marché de la Rahma en quantités suffisantes de denrées alimentaires et produits de large consommation durant le mois béni de Ramadhan, indique le directeur du commerce.
Les autorités locales ont procédé, hier matin, à l’ouverture du marché « Souk El Rahma », en prévision du mois de Ramadhan. Cette initiative est pilotée par la direction du commerce en partenariat avec l’UGCA et la commune de Tiaret, qui ont mis à disposition d’entités publiques et privées, ce marché de 32 stands, aménagé au niveau de l’enceinte qui abrite les locaux de la commune, en plein centre-ville.
Le wali et le DCP ont saisi cette opportunité pour expliquer l’importance d’un tel espace et les mesures prises pour protéger les citoyens des prix élevés et de la rareté de certains produits sur le marché.
L’ouverture de ce marché obéit à des considérations visant la régulation des prix, la lutte contre les pratiques frauduleuses et la mise à disponibilité des citoyens des produits contrôlés et de bonne qualité.
Le DCP précise que grâce aux mesures prises en coordination avec les différents services concernés, en particulier, l’UGCA, les CCLS, et l’Orolait, les stocks disponibles au niveau des commerces et des différents circuits de distribution couvrent suffisamment les besoins du marché, notamment en ce qui concerne les denrées alimentaires dont la demande s’accroît en ce mois béni.
Le poulet est cédé à 450 DA/kg, la dinde à 555 DA/kg et la viande bovine à 1.500 DA avec seulement un exposant privé en attendant la viande exportée, qui, faute d’importateurs de la région, tarde à venir. Au stand de CEVITAL l’huile est cédée à 630 DA et le sucre à 85 DA. Chez les CCLS et AGRODIV, les légumineuses sont taxées à des prix très concurrentiels. Les produits sont disponibles en quantités suffisantes par rapport aux années précédentes.
Selon le DCP, «des instructions ont été données par les responsables centraux et locaux pour mobiliser l’ensemble des acteurs et opérateurs concernés en vue d’intensifier et de renforcer les activités de veille et de contrôle au niveau des marchés de gros et de détail. Les mesures réglementaires devront être appliquées de manière rigoureuse à l’encontre des responsables des infractions ou pratiques illicites relevées par les commissions et services de contrôle».
S. M. N.