Le ministre de l'Industrie a inspecté, ce jeudi, le complexe de trituration des graines oléagineuses de Bazoul, dans la commune de Taher (Jijel), auquel les plus hautes autorités du pays accordent une importance capitale.
Sifi Ghrieb a écouté minutieusement les exposés techniques concernant les petits détails du fonctionnement de ce futur mégaprojet, tant attendu par la population locale, et qui constitue, avec le complexe sidérurgique de Bellara, les preuves tangibles da la mise sur rail d'une économie nationale créatrice d'emploi et de richesse.
Le premier responsable du secteur de l'Industrie a procédé à des essais de trituration du soja et réaffirmé, dans une déclaration à la presse, la volonté de l'État de relancer les unités restituées dans le cadre de la lutte contre la corruption, en vertu des directives du président de la République. «Je tiens à remercier les autorités locales, pour les efforts déployés jour et nuit. Nous sommes dans le dernier virage avant la mise en service de ce complexe, avec ses unités. Une fois les normes de sécurité parfaitement adoptées, dans un délai très court, on entamera son exploitation. Ce complexe sera un nouveau édifice dans l'industrie algérienne», a-t-il affirmé.
De son côté, le directeur général du complexe «Kotama Agri food» a, dans sa présentation, révélé que le taux d'avancement des travaux est de l'ordre de 95 %, et assuré que les 5 % restants sont constituées de travaux de VRD, qui sont en phase de finition, soulignant que 533 instruments, sur un total de 1.000 sont en cours d’automatisation, après levée des contraintes techniques qui ne permettaient pas aux gestionnaires dudit complexe d'avoir maîtrise manuelle sur son fonctionnement.
Le même responsable a souligné, par ailleurs, que le montant d'investissement du complexe «Kotama Agri food» est de l'ordre de 40 milliards de DA, dont 53% relevent du groupement public Madar, et 47 % d'un groupement de banquespubliques.
Ce complexe, d'une capacité de trituration de 5.000 tonnes par jour, peut atteindre 6.000 tonnes/j, avec des capacités de stockage de 175.000 tonnes, pour les matières premières, soit une autonomie de 35 jours, de 100.000 tonnes, pour les tourteaux, et de 36.000 tonnes, pour l'huile brute.
M. B.
