Saluant l’engagement du chef de l’Etat envers l'institution parlementaire : L’hommage de Nasri au président de la République

Ph :A.Asselah
Ph :A.Asselah

Dans une allocution prononcée, à l'issue de son plébiscite à la tête du Conseil de la nation, par les groupes parlementaires représentés au Conseil, M. Azzouz Nasri a vivement salué l'intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'institution parlementaire, et son engagement à renforcer la place du pouvoir législatif dans le système de gouvernance.
Le deuxième personnage de l’État, qui a également remercié les membres du Conseil de la nation pour la confiance placée en sa personne, a fait part, publiquement, de sa volonté d'être «un président rassembleur de tous les membres du Conseil, quelles que soient leurs obédiences politique et leur affiliation parlementaire, en vue de consolider son caractère démocratique et pluraliste». Il a, en cette même occasion, exprimé sa «profonde gratitude» et reconnaissance au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour «son engagement constant à renforcer la place du pouvoir législatif dans le système de gouvernance et sa valorisation permanente de son rôle central dans la consécration de l'État de droit et l'ancrage de la pratique démocratique». Le nouveau président du Sénat a, dans ce cadre, salué l'attention particulière que porte le président de la République à l'institution parlementaire, ce qui dénote, a-t-il affirmé, «sa profonde conviction de l'importance de l'équilibre institutionnel et sa volonté politique sincère de moraliser et de rajeunir le pouvoir législatif, en rehaussant sa place dans l'édifice institutionnel de l'État et en encourageant l'alternance démocratique responsable».
Un grand hommage a par ailleurs été rendu au moudjahid Salah Goudjil, «figure emblématique du novembre révolutionnaire, homme intègre aux nobles qualités humaines». Sa sagesse et sa grande compétence dans la gestion des affaires du Conseil de la nation ont été mises en avant. Il en est de même pour les efforts considérables qu’il y a consacrés, que ce soit en tant que membre ou président de l’institution parlementaire. «Ces efforts témoignent non seulement de son engagement héroïque pendant la guerre de Libération, mais aussi de son dévouement constant envers la patrie, de sa culture d’homme d’État, ainsi que de son expérience et de sa vision éclairée dans la conduite des affaires publiques».
La Journée nationale de la Mémoire, instaurée officiellement par le président de la République, et la Journée nationale de l’Étudiant ont été deux haltes historiques importantes également évoquées par le président du Conseil de la nation. «C’est avec une immense fierté que nous saluons cette mémoire nationale, enracinée profondément dans l’histoire, débordante de générosité d’âme et de grandeur de caractère, riche en sacrifices immenses, en exploits et en gloires.
À travers chacune de ses dates immortelles, elle nous offre l’occasion d’examiner notre histoire nationale, d’en tirer des leçons et de l’ériger, dans sa signification et dans son essence, en source inépuisable de valeurs patriotiques suprêmes, et en flambeau éclairant perpétuellement nos repères et nos chemins», a-t-il notamment déclaré. Ces deux dates constituent un appel à des excuses officielles, et doivent être reconnues comme des crimes, a-t-il encore soutenu. Et d’ajouter qu’«il appartient aux consciences libres en France – responsables officiels, hommes politiques, parlementaires et historiens – de s’engager sincèrement dans cette démarche, et de ne pas permettre que cette mémoire soit effacée, ignorée ou niée».

S. G.

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