Le président du Conseil de la nation appelle à donner aux relations algéro-belges une «impulsion nouvelle» et à les hisser à des «niveaux supérieurs», et juge nécessaire de «tirer profit» des opportunités et des avantages prévus par les lois sur l’investissement et les mines, lesquelles traduisent la «nouvelle dynamique» que connaît l’économie nationale.
Lors de l’audience qu’il a accordée, hier, à l’ambassadeur du Royaume de Belgique en Algérie, venu lui rendre une visite de courtoisie, M. Nasri a passé en revue l’état et les perspectives des relations algéro-belges, qui connaissent une «évolution constante» et reposent sur des «bases solides» de respect mutuel et d’intérêt commun, puisant une part importante de leur force dans leur dimension humaine et historique. Il a rappelé, à cet égard, le soutien et les positions de solidarité adoptées par la Belgique durant la guerre de Libération nationale. M. Nasri a mis en avant l’importance de la dimension parlementaire, en tant que «pilier essentiel» de la diplomatie bilatérale.
À ce sujet, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération et la coordination entre le Parlement algérien et le Parlement fédéral belge, notamment à travers l’activation des mécanismes, l’intensification des échanges de visites entre les commissions spécialisées et le développement des groupes d’amitié parlementaire. Pour sa part, Jean-Jacques Quairiat a exprimé sa fierté quant au niveau des relations algéro-belges et rappelé la date du 11 décembre dans l’histoire des relations bilatérales, qui a vu, en 1962, l’élévation de la représentation diplomatique belge en Algérie au rang d’ambassade, traduisant alors la volonté de son pays de «consolider» ses relations avec l’Algérie indépendante.
«Ces relations ont connu, durant plus de six décennies, une expansion continue et une diversification des domaines de coopération politique, économique et commerciale, ainsi que des partenariats institutionnels et académiques», s’est félicité le diplomate belge, avant d’évoquer les visites de haut niveau échangées entre les responsables des deux pays et d’affirmer son engagement, en sa qualité d’ambassadeur du Royaume de Belgique en Algérie, à «poursuivre les efforts» en vue de «renforcer ce partenariat».
Il a, en outre, exprimé son espoir de voir accélérer la mise en place d’un Forum des hommes d’affaires algéro-belge, appelé à constituer un «levier» pour un essor «qualitatif» des échanges économiques et commerciaux et leur élargissement.
S. A. M.
