À l’occasion de la tenue, dimanche et hier, sous le haut patronage du président de la République, et en collaboration avec l'UA, de la Conférence internationale sur les crimes coloniaux en Afrique, le président du Conseil de la nation a insisté sur «la portée stratégique» de cette rencontre, marquée par «un haut niveau de participation» et par «un thème choisi avec une grande précision», reflétant ainsi cette volonté de placer les intérêts des Africains au-dessus de toute autre considération.
M. Nasri a fait part, en cette même occasion, de sa fierté quant au rôle de chef de file mené par la diplomatie algérienne dans la défense des intérêts des peuples africains et dans la préservation de la mémoire africaine. Il a souligné que l’Algérie, fidèle à ses positions historiques, continue d’assumer un rôle moteur dans la défense des causes africaines et la préservation de la mémoire du continent. Il a aussi rappelé que «l’histoire enseigne, à travers les faits et les épreuves, que les nations, qui négligent leurs combats, qui négligent les sacrifices de leurs peuples ou les injustices qui leur ont été infligées, finissent par voir s’effacer les marques de leur bravoure et par voir s’éteindre la flamme de la dignité».
À ce titre, il a affirmé que le passé douloureux de l'Afrique demeure vivant et qu’il ne s’effacera jamais. M. Nasri a enfin mis l’accent sur la détermination du continent à rester maître de son destin, fort de peuples aspirant à la justice historique. Il a conclu, en rappelant le principe fondamental qu’«aucun droit ne se perd tant qu’il existe quelqu’un pour le revendiquer».
S. G.