De notre correspondant : Fouad daoud
Le ministre des Travaux publics, M. Lakhdar Rekhroukh, qui a effectué hier une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a insisté sur le statut de pôle économique de cette dernière.
Le ministre a indiqué que la wilaya a bénéficié d’un réseau routier très dense, à travers des projets qui permettent à la fois d’accompagner la dynamique économique enregistrée et d’améliorer les conditions de vie des citoyens. La double voie liant Bordj Bou-Arréridj à Msila, à travers la localité de Slatna, qu’elle devra éviter, qui est d’une longueur de 20 kilomètres, devra constituer une pénétrante pour la seconde wilaya et pour toutes celles du sud-est du pays, a constaté le membre du gouvernement, qui a donné des instructions pour que la route soit livrée avant l’été.
La daïra de Ras El-Oued, qui compte sur son territoire une zone industrielle, n’est pas en reste de cette dynamique, qui devra être profitable même pour les opérateurs locaux.
La RN 103, qui la lie à la commune voisine d’Aïn Taghrout, est dédoublée sur 4 kilomètres déjà, comme l’a relevé le ministre des Travaux publics, qui a noté qu’avec l’autre double voie qui passe par Sidi Mebarek, Ras El-Oued est complètement désenclavée. Les mouvements des marchandises et de la population seront facilités, grâce à ce maillage qui devra se poursuivre dans les prochaines années, avec la livraison des tranches en cours de réalisation, a-t-il affirmé. Constituée des deux évitements nord et sud, cette route périphérique offrira un accès fluide aux différents quartiers de Bordj Bou-Arréridj.
À propos de l’autoroute Est-Ouest, le ministre des Travaux publics a renvoyé le lancement du péage à la livraison des centres chargés de cette activité. Le membre du gouvernement, qui n’a pas manqué d’insister sur l’apport d’un autre branche stratégique, à savoir le chemin de fer, a parlé d’un projet phare qui concerne directement la wilaya, celui de la ligne électrifiée Bordj Bou-Arréridj - Thénia. L’orateur a tenu à préciser que le projet n’est pas gelé, mais qu’il connaît des problèmes techniques, qui sont, d’après lui, en train d’être traités avec le partenaire.
Pour les autres axes, le ministre a évoqué la priorité accordée au sud du pays, annonçant que la ligne Oran-Béchar est exploitée, avant de revenir sur celle liant le seconde wilaya à Tindouf, dont il a loué les avantages en termes de développement des échanges économiques, notamment avec l’exploitation du gisement de Gara Djebilet ou des personnes entre les habitants de cette wilaya frontalière et le reste du pays.
Le projet de réalisation de cette dernière enregistre un rythme accéléré pour le ministre des Travaux publics, qui a jugé que cette ligne de 950 kilomètres est similaire à celle de Djebel El-Onk à l’Est. Il s’agit de lignes minières, d’abord, qui ont servi les autres échanges dont ceux de la population, puisque la seconde voie relie les wilayas de Tébessa à celle d’Annaba, selon le membre du gouvernement.
F. D.
