
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a indiqué, hier à Alger, que les programmes nationaux de recherche (PNR) ouvrent le secteur sur son environnement socio-économique et sur le monde.
Une cérémonie d’annonce des résultats du premier appel à projet des programmes nationaux de recherche a été organisée au ministère suivie d’une présentation des procédures d’accompagnement des projets. «Ces projets seront accompagnés en vue de les évaluer dans la mesure où ils doivent être en adéquation avec les objectifs fixés par le plan d’action du gouvernement et qui constituent une priorité, à savoir proposer des solutions pour renforcer davantage notre sécurité alimentaire et énergétique ainsi qu’assurer une meilleure prise en charge santé de nos concitoyens», a déclaré le ministre, avant d’ajouter que les PNR ont pour but, notamment, d’assurer le développement durable du pays. Pour le ministre, le suivi assuré permettra, par ailleurs, de répondre aux préoccupations des acteurs économiques. Benziane a les résultats du premier appel à projets en précisant que les commissions intersectorielles ont évalué 790 projets suite à quoi 124 d’entre eux ont été retenus. 24 projets pour le programme de sécurité énergétique, 50 projets pour la sécurité alimentaire (agriculture, pêche...) et 50 autres projets au profit du programme pour la santé du citoyen, a-t-il mis en exergue avant de faire savoir que ces projets apporteront de la plus-value et de nombreuses opportunités d’emploi pour nos étudiants. Le ministre a souligné que cette rencontre est l’opportunité du lancement du deuxième appel à proposition des projets PNR. «Je lance un appel pour l’implication de l’ensemble de nos compétences, notamment issues de la communauté algérienne à l’étranger, pour proposer des projets de développement s’inscrivant dans les thématiques évoquées», a-t-il conclu. Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Bouhichem Mohamed, a affirmé que ces projets impliquent des mécanismes à même de prendre en compte les préoccupations de la famille de la recherche et réussir les défis socio-économiques que le pays doit relever, à l’instar de la sécurité alimentaire et énergétique et l’amélioration de la prise en charge santé des citoyens. Ces projets sont également, assure-t-il, une occasion de jeter les bases de meilleures procédures d’accompagnement, notamment sur le plan financier. Kamila Ait Yahia, responsables au sein de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, note que ces projets ont fait l’objet d’une évaluation sur des critères de l’impact socio-économique, l’adéquation avec les besoins du terrain. «La majorité des projets qui n’ont pas été retenus sont ceux qui n’ont pas eu d’accompagnement», a-t-elle révélé avant de proposer un dispositif d’accompagnement par le biais d’un référent scientifique issu de l’université ou par un référent du monde de l’entreprise. Elle déclare que le deuxième appel à proposition des projets PNR est officiellement ouvert aujourd’hui. «Il faut créer davantage de liens avec le monde de la recherche scientifique et celui de l’université», a-t-elle insisté. Trois accords de partenariat entre le département de l’enseignement supérieur et des acteurs socio-économiques ont été signés.
Sami Kaidi