Nouvelles orientations

Par Farida Larbi

La question de la qualité dans l’enseignement supérieur est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics, comme des universités algériennes et des établissements qui délivrent grades et diplômes, pour permettre à leurs étudiants d’être compétitifs et performants sur le marché du travail. L’Algérie, qui est, aujourd’hui, dans une phase de transition, ne peut plus se contenter de reprendre les solutions que certains pays ont adoptées il y a quarante ans. Dans un contexte de mondialisation, l’Algérie doit organiser la transformation de son système d’enseignement supérieur, en intégrant les nouveaux défis, notamment la Contribution à revitaliser l’économie par la formation de personnels ayant des qualifications appropriées et par la formation des travailleurs dans le contexte d’une évolution rapide des technologies. Pour atteindre cette ambition, Le gouvernement a entamé un processus d'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la gouvernance universitaire.
Ainsi, la nouvelle orientation de l’université algérienne, outre l’objectif pédagogique d’enseignement et de recherche de qualité, se doit de créer de la richesse, à travers les entreprises innovantes, et contribuer, par conséquent, à l’amélioration de la balance commerciale face aux défis économiques actuels. L’université se doit aussi, à travers cette transition, d’aller vers l’entreprise, afin d’en connaître les besoins d’encadrement, de sorte à devenir un moteur de développement économique et à préconiser une université algérienne qui exporte ses propres productions innovantes, car le défi auquel doit faire face l’enseignement supérieur tient aussi à l’évolution sensible des fonctions qu’on lui attribue.
L’actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique veut faire de l’université, une locomotive pour la relance de l’économie nationale, en la liant à son environnement socioéconomique, à travers une série de mesures, dont la révision de la nomenclature des formations et l’introduction de nouvelles offres en adéquation avec les exigences du marché du travail. Pour ce faire, Il y a des outils, des dispositifs, des infrastructures et de la ressource humaine qui doivent accompagner ces transformations, parmi lesquels le numérique. «Nous devons être déterminés et à la fois prudents, pour concrétiser ce projet sur le terrain, afin qu’il soit le meilleur exemple de la santé de nos établissements d’enseignement supérieur, où sa qualité se juge désormais à travers sa capacité d’intégration et d’utilisation du numérique. Il ne nous est donc pas permis de manquer le virage», a affirmé le ministre.                  
 
F. L. 

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