
La relance dynamique du processus de l’investissement requiert le respect des principes de transparence et de l'égalité des chances. Des principes consacrés par les dispositions de la nouvelle loi sur l’investissement, adoptée par le Conseil des ministres. Des dispositions en rupture avec les pratiques du passé. «Le nouveau code d'investissement supprime les passe-droits et la corruption» affirme l'ancien ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar. Dans une déclaration à El-Moudjahid, il explique qu'en vertu de la nouvelle loi, la règle de la transparence introduite «garantit, d'une part, l'égalité des chances pour tous ceux qui veulent investir et bannit, d'autre part, les mauvaises pratiques du passé». Ainsi, précise-t-il, seuls les investisseurs «sérieux viendront s’installer en Algérie». Pour M. Attar, l'Algérie a toujours intéressé les investisseurs étrangers «pour des raisons bien évidentes. Nous sommes un pays qui dispose de ressources naturelles, énergétiques et d'une main-d'œuvre disponibles et qualifiée». Mettant l'accent sur l'optimisation du rôle des institutions économiques, il assure que l'Algérie jouit désormais d'un autre atout fondamental : la stabilité politique. «Ce paramètre est d'une extrême importance» a-t-il insisté. «Sans la stabilité politique, et quels que soient les garanties et avantages offerts, il est toujours difficile de convaincre les investisseurs» a-t-il soutenu. M. Attar souligne l'importance de la stabilité juridique et réglementaire pour sécuriser tout projet d'investissement. «Par ailleurs, conclut-il, aujourd’hui, l'Algérie dispose d'une stratégie économique claire».
Karim Aoudia